vendredi 27 avril 2007

François FILLON et André SANTINI à Strasbourg

Il serait très difficile de dire combien nous étions hier soir…Très difficile…La salle de la bourse était juste assez grande pour ne pas étouffer de chaud par cette fin d’après-midi quasi estivale.
Après les congratulations nécessaires dans ce type de soirée, André Santini a lancé la soirée avec son humour en faisant remarquer qu’il était assis ce soir à coté de celui ( Yves Bur) avec qui il avait mené une rude bataille : celle du tabac…


Après cet interlude rafraîchissant, François Fillon prend la parole alors que ce dessine dans la salle un silence digne d’une église. Tout le monde écoute le prêcheur nous confirmer la volonté intangible de notre candidat et de ses proches de vouloir véritablement réformer le pays, l’appui de la salle n’en est que d’autant plus important. Un ami me demandait encore il y a deux jours toujours avoir besoin d’aller écouter les portes-flingues de Nicolas Sarkozy ? Alors que la télévision suffit largement à compléter nos vides…

Il y a une réponse simple à cette question, lorsque l’on sort de la salle, et que l’on voit des personnes d’origine si différentes ( pas toujours compatibles) et l’envie que l’on éprouve de se battre et d’en remettre un coup, cela fait du bien, tout simplement du bien. Dans une période de doutes, dans une période où toutes les attaques vont être dirigées contre la personnalité de N.Sarkozy, et non pas sur son programme, il faut être blindé, nous aussi. Blindé contre les attaques à la ceinture, certaines personnes nous traitent aujourd’hui même de facho, et en traitant N.Sarkozy de tel, on me touche aussi. Sommes-nous devenu, nous les 31% de français, facho, extrémiste, soutenant en vers et contre les personnes bien pensantes de gauche un futur dictateur. Nous les Alsaciens, nous à 37%, nous qui avons entendu les récits de guerre de nos anciens, nous qui avons souffert du nazisme et de toutes ses barbaries.

Il est quelquefois dur de répondre à ce genre d’attaque car elle n’est fondée sur rien, et le fait qu’il en soit ainsi, ne nous donne même pas toujours les arguments pour contre-attaqué, tout ceci étant tellement stupide. De Gaulle – facho, Chirac facho, et aujourd’hui Sarko-facho, à croire que la gauche n’existe que pour critiquer la droite.

Nous remercions François Fillon d’être passé à Strasbourg, qui reste en Alsace profondément de droite…

Pour retrouvez la vidéo de cette soirée cliquez sur le lien ci-contre :
http://www.dailymotion.com/doswald/video/x1tgou_fillon-et-santini-a-strasbourg

jeudi 26 avril 2007

COMPARONS !


Voici quelques éléments factuels qui démontrent, s'il en était besoin, que les propositions du candidat centriste au premier tour étaient, sans aucun doute, plus proche de celle de Nicolas Sarkozy que d'Arlette Laguiller ou d'Olivier Besancenot.

Economie :

  • François Bayrou proposait de payer les heures supplémentaires 35 % de plus qu'une heure normale sans charge supplémentaire pour l'entreprise.
    Nicolas Sarkozy propose d'exonérer les heures supplémentaires de charges patronales et salariales, ce qui permet :
    -> au salarié de toucher 60 % de plus (contre 35 % avec Bayrou)
    -> à l'entreprise de payer l'heure supplémentaire moins qu'une heure normale (elle coûte plus qu'une heure normale avec la mesure Bayrou)
  • François Bayrou proposait d'augmenter les crédits de la recherche de 5 % par an pendant 10 ans.
    Nicolas Sarkozy propose de les augmenter de 4 milliards d'euros (40 % en 5 ans).
  • François Bayrou proposait d'obliger l'Etat à respecter des règles en matière de délais de paiement.
    Nicolas Sarkozy propose que l'Etat apure instantanément toutes ses dettes de plus de 45 jours à l'égard des PME dès son arrivée.
  • François Bayrou proposait de garantir 20 % des marchés publics aux PME.
    Nicolas Sarkozy propose de renégocier le traité OMC qui nous interdit actuellement cette politique.

    Dette :
  • François Bayrou proposait d'interdire à l'Etat d'emprunter pour financer son fonctionnement courant
    Nicolas Sarkozy aussi.
  • François Bayrou proposait de réformer l'Etat.
    Nicolas Sarkozy propose une méthode et une ambition précises : ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux partants à la retraite.

    Fiscalité :
  • François Bayrou proposait d'alléger la fiscalité sur le patrimoine (exonération des droits de succession en ligne directe et réforme de l'ISF).
    Nicolas Sarkozy propose d'exonérer de droits de succession 95% des patrimoines, de mettre le bouclier fiscal à 50% et de permettre aux personnes redevables de l'ISF de réduire jusqu'à 50 000 euros l'impôt dû à raison des sommes investies dans le financement des projets des PME.

    Education :
  • François Bayrou proposait de donner à tous les lycées de France un égal accès aux formations supérieures d'excellence.
    Nicolas Sarkozy propose la même mesure de discrimination positive pour rétablir l'égalité réelle des chances.
  • François Bayrou proposait d'investir dans l'université et de leur donner plus de liberté de gestion.
    Nicolas Sarkozy propose d'augmenter de moitié le budget de l'enseignement supérieur et d'engager une réforme profonde des universités en leur donnant l'autonomie.

    Logement :
  • François Bayrou proposait de créer un système d'assurance mutuelle pour supprimer les garanties et cautions exigées des locataires.
    Nicolas Sarkozy propose la création d'un service public de la caution.

    Transports :
  • François Bayrou proposait le service minimum garanti dans les transports publics.
    Nicolas Sarkozy le fera dès l'été.

    Agriculture :
  • François Bayrou proposait le maintien d'une PAC ambitieuse, des aides à l'installation, d'encourager l'investissement dans l'aval des filières, d'étendre dans le monde la politique de traçabilité et les normes sanitaires et environnementales européennes.
    Nicolas Sarkozy aussi.

    Démocratie :
  • François Bayrou proposait de limiter le nombre de ministres à 20.
    Nicolas Sarkozy propose de limiter à 15.
  • François Bayrou proposait de limiter le droit de nomination du Président de la République
    Nicolas Sarkozy propose de soumettre les nominations importantes à l'approbation des commissions compétentes du Parlement.

    Environnement :
  • François Bayrou proposait une taxe sur les énergies fossiles.
    Nicolas Sarkozy propose une redevance sur le transport routier pour doubler le financement des infrastructures de transport ferroviaires, fluviales et maritimes. Il propose aussi une taxe sur le contenu en carbone des produits importés de pays qui ne s'engagent pas dans le protocole de Kyoto : le produit de cette taxe augmenterait les recettes propres de l'Union européenne pour financer une politique commune de la recherche.

    Retraites :
  • François Bayrou proposait de réformer les régimes de retraite et revaloriser les petites pensions.
    Nicolas Sarkozy propose de rétablir l'équité entre les régimes de retraite en reformant les régimes spéciaux, ce qui donner les marges de manoeuvre nécessaires pour revaloriser très sensiblement le minimum vieillesse et les pensions de réversion.

    Institutions :
  • François Bayrou proposait une démocratie assainie reposant sur la responsabilité des gouvernants ainsi que la séparation et le contrôle des pouvoirs.
    Nicolas Sarkozy propose une démocratie irréprochable (il n'y a pas besoin de changer le numéro de la République pour cela, la Vème ayant permis de réconcilier notre pays avec la stabilité et l'efficacité des institutions) avec : un renforcement des prérogatives du Parlement (une plus grande maîtrise de l'ordre du jour, la fin du domaine réservé en matière de défense et de politique internationale, instauration d'un contrôle sur l'activité des services de renseignement), la validation des nominations de hauts responsables par le Parlement, une justice vraiment responsable et vraiment indépendante (le Chef de l'Etat cesse de présider le CSM dont la composition est élargie à des non magistrats), un statut de l'opposition conforté (un Président qui s'engage sur des résultats et rend régulièrement compte aux Français, un Président qui vient expliquer sa politique et ses initiatives devant la représentation nationale (défense, politique extérieure, Europe, développement ...).
  • mercredi 25 avril 2007

    A qui va-t-on confier les clés de la 5ème puissance du monde ?


    En matière de relations internationales :

  • La candidate socialiste a appelé l'opinion internationale à faire pression sur le gouvernement des Talibans en Afghanistan pour qu'ils libèrent les deux otages français (i-télé le 5 avril 2007). Or, les Talibans ne sont plus au pouvoir depuis 2001 ...

  • La candidate socialiste a une conception particulière de la démocratie : elle a déclaré qu'elle refuserait de serrer la main de George Bush mais elle discute pendant plus d'une heure avec un député du Hezbollah et dit « partager beaucoup de choses avec lui », alors qu'il compare l'intervention israélienne au Liban et américaine en Irak à l'occupation de la France par les nazis.

  • La candidate socialiste, en voyage en Chine, ose rendre hommage à l'engagement des autorités chinoises en faveur du développement durable et à l'efficacité de son système judiciaire sur lequel nous pourrions prendre exemple, alors que selon Amnesty International 10.000 personnes ont été exécutées l'an dernier.

    Sur les questions stratégiques et de défense nationale :
  • La candidate socialiste s'est prononcée pour l'interdiction pour l'Iran d'accéder au nucléaire civil. Cette position est en totale contradiction avec le traité de non-prolifération qui garantit le droit de chaque Etat à accéder à l'énergie nucléaire civile, en échange de l'acceptation d'un contrôle par l'Agence internationale de l'énergie atomique.

  • La candidate socialiste a déclaré que la France avait seulement un sous-marin nucléaire lanceur d'engins sur RMC-info. En réalité, la marine nationale possède 4 SNLE, auxquels on peut ajouter six sous-marins nucléaires d'attaque.

  • La candidate socialiste a affirmé vouloir réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité pour atteindre 50%. Cela correspond à une diminution de la production d'énergie nucléaire de presque 40%. Le programme de SR sur l'énergie, c'est la fin de notre indépendance énergétique et davantage de gaz à effet de serre.

    En matière économique et sociale :
  • La candidate socialiste a déclaré vouloir porter le SMIC à 1500 euros net : elle semble définitivement fâchée avec les réalités économiques. Porter le SMIC à 1500 euros net, c'est mettre plus de 50% des Français au niveau du SMIC, détruire des millions d'emplois et rendre plus difficile l'embauche des plus fragiles.

  • La candidate socialiste, qui a déclaré tout et son contraire sur les 35h, a finalement décidé de les généraliser encore davantage. Pourtant tout le monde reconnaît que l'application des 35h a totalement désorganisé certains secteurs entiers de notre activité économique et de nos services publics (hôpitaux), tout en réduisant la croissance et le pouvoir d'achat.

  • La candidate socialiste avait déjà proposé les 500 000 emplois-tremplins de 6 mois à 6 milliards d'euros intégralement financés par l'Etat. Elle propose désormais un « Contrat première chance » qui exposera les jeunes les plus fragiles à la précarité : une période d'essai d'un an payée par l'Etat, pour un coût de 18 Mds d'euros sur cinq ans, avec une incitation implicite pour l'employeur à se séparer du jeune puisqu'au bout d'un an il devra faire face à 100% du salaire et des charges.

    Les prises de position choquantes en matière de sécurité et d'immigration :
  • La candidate socialiste n'a pas condamné les casseurs de la gare du Nord. Sa première réaction, comme celle des socialistes, a été de stigmatiser les forces de l'ordre. Il n'y a pas de « fracture entre la police et les jeunes », mais entre la police et les délinquants, ce qui est somme toute dans l'ordre des choses.

  • La candidate socialiste a déclaré qu'elle voulait régulariser tous les parents et grands-parents sans-papiers qui avaient des enfants scolarisés en France. Elle a par ailleurs affirmé à Toulouse qu'elle partageait la politique d'immigration de Jose-Luis Zapatero qui s'est livré à une régularisation massive de clandestins (700.000 personnes) en 2005.

  • La candidate socialiste a affirmé que la gauche n'engagerait pas la construction du 2e porte-avion : « Si la nation est capable de dégager le coût d'un deuxième porte-avions, j'en fais ici le serment, cette marge de manoeuvre supplémentaire, cette valeur-là, n'ira pas à la Défense nationale mais à l'éducation nationale ». Il est stupéfiant de vouloir faire un choix entre la défense de notre pays et l'éducation de nos enfants.

    Autre prise de position choquante :
  • La candidate socialiste a déclaré que « les sportifs français étaient souvent ceux qui connaissaient le moins la Marseillaise (...) ».
  • lundi 23 avril 2007

    Pour un nouveau rêve français

    Déclaration de Nicolas Sarkozy



    1er tour de l'élection présidentielle
    Dimanche 22 avril 2007





    Mes chers compatriotes,


    Ce soir, le peuple français s’est exprimé. Il l’a fait avec clarté.

    Après tant de scrutins marqués par la montée de l’abstention, ce premier tour de l’élection présidentielle est une victoire pour notre démocratie. En se rendant massivement aux urnes, les Français ont exprimé leur volonté de ne laisser personne décider à leur place.

    En me plaçant en tête de ce premier tour et en plaçant Madame Royal en deuxième position, ils ont marqué clairement leur souhait d’aller au bout du débat entre deux idées de la nation, deux projets de société, deux systèmes de valeurs, deux conceptions de la politique.

    Ce débat, nous avons la responsabilité, Madame Royal et moi, de faire en sorte qu’il se déroule dans la clarté, dans la sincérité et dans le respect des personnes. Nous avons le devoir de donner à travers ce débat une image de dignité qui soit à la hauteur de la dignité de la fonction présidentielle. Pour ma part je ne changerai pas de ligne de conduite. Je veux dire à Madame Royal que je la respecte et que je respecte ses convictions et que je souhaite que le débat de ce second tour soit véritablement un débat d’idées. Les Français l’attendent depuis trop longtemps, le réclament avec trop de force pour qu’il soit dénaturé.

    Aux 11 millions d’électeurs qui ont voté pour moi au premier tour parce qu’ils se sont reconnus dans les idées que j’ai exprimées, je veux dire merci du fond du cœur. Ils m’ont fait confiance. Je ferai tout pour être digne de cette confiance.

    Tout au long de la campagne, j’ai souhaité m’adresser à tous les Français au-delà des partis. J’ai voulu parler à ceux auxquels on ne parlait plus, aux travailleurs, aux ouvriers, aux employés, aux artisans, aux agriculteurs, à la France qui donne beaucoup et qui ne reçoit jamais rien, à la France qui est exaspérée et qui souffre, celle des banlieues en difficulté, des bassins industriels en déclin, des cantons ruraux abandonnés.

    J’ai voulu mettre au cœur de la politique des valeurs comme l’identité nationale, l’autorité, le travail, le mérite. J’ai voulu parler de morale. J’ai proposé la revalorisation du travail, l’école de l’excellence, la moralisation du capitalisme financier, la révolution du développement durable. J’ai dit que ma priorité était de donner à chacun le moyen d’accomplir ses rêves, de réaliser ses ambitions, de réussir sa vie.

    Ces principes sont le fondement de mon projet politique. Quels que soient les obstacles, je n’y renoncerai pas, je ne les renierai pas parce que je suis profondément convaincu que l’avenir de notre pays, sa prospérité, sa place dans le monde en dépendent. Comme en dépend le bonheur des Français.

    Dans les 15 jours qui restent avant le second tour, je veux dire à tous les Français qui ont peur de l’avenir, qui se sentent fragiles, vulnérables, qui trouvent la vie de plus en plus lourde, de plus en plus dure, que je veux les protéger.

    Je veux les protéger contre la violence, contre la délinquance, mais aussi contre la concurrence déloyale et les délocalisations, contre la dégradation de leurs conditions de travail, contre l’exclusion. Je veux leur redonner le goût d’entreprendre, d’innover, le goût de l’aventure et du risque. Je veux pouvoir leur parler de protection sans être accusé de protectionnisme, comme je veux pouvoir leur parler de la nation sans être accusé de nationalisme.

    Je veux parler à tous ceux que la vie a brisés, aux accidentés de la vie, à ceux qu’elle a usés, à ceux qui sont dans la détresse. Je veux parler aux malades, aux handicapés, aux personnes âgées, à ceux qu’une pression trop forte a épuisés, à ceux qui ont trop souffert. Je veux leur redonner de l’espérance. Je veux leur dire que la France dont je rêve est une France qui ne laisse tomber personne, une France qui est comme une famille où le plus faible, le plus vulnérable, le plus fragile a droit a autant d’amour, autant de respect, autant d’attention que le plus fort, une France où même dans celui qui n’a plus de force on reconnaît la dignité de l’homme et du citoyen.

    Je veux m’adresser à tous les Français pour leur dire que la société du plein emploi est un moyen et que l’objectif c’est la société de la pleine citoyenneté. Je ne souhaite qu’une chose : rassembler le peuple français autour d’un nouveau rêve français, celui d’une République fraternelle où chacun trouvera sa place, où personne n’aura plus peur de l’autre, où la diversité sera vécue non comme une menace mais comme une richesse.

    Cette France fraternelle, c’est celle qui m’a tout donné. Je lui dois tout. Et à mon tour je veux tout lui rendre. Cette France fraternelle j’invite tous les Français de bonne volonté quelles que soient leurs origines, leurs croyances, leurs partis à s’unir à moi pour qu’ensemble nous puissions la bâtir.

    Vive la République !

    Vive la France !


    La vidéo sur le site sarkozy.fr

    vendredi 20 avril 2007

    Pourquoi il faut voter pour Nicolas SARKOZY ?

    Dimanche, nous devons choisir le pilote de l'avion « France » pour les cinq prochaines années. Il vaut mieux confier les commandes à un pilote expérimenté et qui a fait la preuve de ses capacités, plutôt que de faire le pari risqué que les autres pourraient peut-être faire aussi bien.

    La plupart de nos concurrents politiques, relayés par certains médias, se sont engagés dans une entreprise de dénigrement systématique de Nicolas Sarkozy. Que Nicolas Sarkozy s'exprime sur la France et l'identité nationale, et le voilà taxé de nationalisme. Qu'il dise sa volonté de maîtriser l'immigration et de favoriser une intégration réussie à partir de l'adhésion aux valeurs et aux règles non négociables de la République, et le voilà accusé de racisme. Qu'il affirme la nécessité d'entendre le désespoir des électeurs du Front National et de les ramener dans le giron républicain en apportant enfin des réponses à leurs préoccupations, et le voilà soupçonné de vouloir pactiser avec le parti d'extrême droite dont le président n'a de cesse par ailleurs de l'insulter copieusement ainsi que sa famille.

    Incapables d'emporter l'adhésion sur leur personne, leurs idées et leur projet -quand ils en ont un-, la candidate socialiste et le candidat centriste en sont réduits à essayer de salir notre candidat. Pour ce qui est de l'avenir de la France et des solutions aux problèmes des Français, on verra bien après !


    Voici des éléments pour répondre :

    1. De tous les candidats, Nicolas Sarkozy est le seul à avoir géré plusieurs ministères régaliens : le Budget entre 1993 et 1995, l'Intérieur à deux reprises entre 2002 et 2007, l'Economie et les Finances en 2004. Il est donc le seul à avoir démontré au quotidien sa grande capacité à exercer des fonctions au coeur de la souveraineté de l'Etat.

    2. De tous les candidats, Nicolas Sarkozy est le seul à avoir un projet cohérent et précis : il est le candidat de la réhabilitation du travail et des travailleurs, de la revalorisation du pouvoir d'achat, de la promotion sociale, de la remise d'aplomb de l'école, de la remise au meilleur niveau international de notre système d'enseignement supérieur et de recherche ; il est le seul à avoir une ligne claire et constante sur la sécurité, l'immigration et le retour au plein emploi. Tout son projet est orienté autour des valeurs de responsabilité, de mérite et d'effort, autour du refus de l'assistanat qui enferme les individus dans la dépendance.
      Les autres candidats n'ont pas de valeurs claires et de lignes directrices.
      Le candidat centriste propose pour l'essentiel d'engager à nouveau la France dans la confusion politique, l'instabilité gouvernementale, et au final l'immobilisme.
      La candidate socialiste propose des solutions archaïques auxquelles tous les pays développés, y compris ceux dirigés par des socialistes, ont tourné le dos. Hormis le recyclage des vieilles recettes du gouvernement Jospin (partage du travail, culture de l'excuse et laxisme en matière de lutte contre l'insécurité, régularisation massive et renoncement à toute maîtrise des flux migratoires, report des réformes comme celle des retraites et de l'assurance maladie, multiplication des dépenses d'assistanat et des emplois subventionnés, etc), elle est dans l'incapacité de formuler un projet cohérent et d'avancer des propositions précises.

    3. De tous les candidats, Nicolas Sarkozy est le seul à avoir fait la preuve de sa détermination, de son volontarisme politique, de sa capacité à agir et à obtenir des résultats, dans des situations où, lui disait-on, « on ne pouvait rien faire ».
      C'est ainsi qu'il a fait reculer l'insécurité de près de 10% alors qu'elle avait explosé, faisant un bond de 18% entre 1997 et 2002. C'est ainsi qu'il n'a pas hésité à affronter tout à la fois les marchés financiers, le secteur bancaire et la Commission européenne pour sauver Alstom de la faillite et des suppressions massives d'emplois. Signalons au passage l'excellente opération financière pour l'Etat et le contribuable.

    4. Nicolas Sarkozy est profondément attaché à la démocratie et au respect des libertés publiques. Il n'a eu de cesse de les renforcer en donnant du sens à celle qui est à la base de toutes les autres : le droit de vivre en sécurité. Grâce à son action, ce sont plus d'un million de victimes qui ont été épargnées. Cela étant, il y a effectivement une catégorie de la population qui a moins de libertés qu'avant : les délinquants, les fraudeurs et tous ceux qui enfreignent les lois de la République.

    5. Nicolas Sarkozy est un homme qui n'hésite pas à s'engager totalement quand l'essentiel est en jeu. Il en a fait la preuve quand, en mai 1993, il a négocié lui-même la libération des enfants directement avec le preneur d'otages de l'école maternelle de Neuilly.
    Les autres candidats, à commencer par le candidat centriste et la candidate socialiste, sans même parler du candidat de l'extrême droite, ont ceci d'inquiétant qu'on ne sait pas -le savent-ils seulement eux-mêmes ? - ce qu'ils feraient s'ils étaient au pouvoir. Dans un monde qui bouge de plus en plus vite autour de nous, notre pays ne peut plus se payer le luxe d'attendre. Il n'en a plus le temps ni les moyens. Il doit faire le bon choix. Ce choix, si l'on veut bien penser sérieusement à l'avenir de la France, le nôtre et celui de nos enfants, c'est à l'évidence Nicolas Sarkozy.


    ENSEMBLE,
    TOUT DEVIENT POSSIBLE !

    jeudi 19 avril 2007

    PARVENIR AU PLEIN EMPLOI EN CINQ ANS


    1. Atteindre le plein emploi signifie baisser le taux de chômage de 3,4 points, soit créer 1 million d'emplois (de 2,3 millions à 1,3 millions de chômeurs), mais aussi donner un emploi à ceux qui sont actuellement exclus du marché du travail : mères isolées, jeunes, seniors ... soit encore 1,2 millions d'emplois à créer pour atteindre des taux d'activité comparables à la moyenne de l'UE 15.

    Cet objectif est réalisable. Depuis 15 ans, plusieurs pays européens, représentant des modèles économiques et sociaux très différents, comme le Danemark, la Suède, le Royaume-Uni, l'Irlande, l'Espagne ont en effet réussi à réduire dans des proportions similaires leur taux de chômage.

    2. Les gisements d'emplois nécessaires existent dans l'économie française. Il faut les mobiliser :

    • l'institut indépendant Rexecode a chiffré à 200 000 emplois le nombre d'emplois créés par la seule mesure sur l'exonération des heures supplémentaires que propose Nicolas Sarkozy (quand la candidate socialiste en détruit 230 000 et le candidat UDF 60 000) ;

    • 350 000 offres d'emplois restent insatisfaites chaque année, dont une grande partie dans l'artisanat ;

    • 1,2 millions d'emplois pourraient être créés dans le secteur du commerce et de l'hôtellerie-restauration si celui-ci employait la même proportion de salariés que le même secteur en Allemagne ;

    • 500 000 emplois dans les services à la personne seront créés d'ici 2009. Si chaque ménage consommait deux heures de services supplémentaires par semaine, cela donnerait un million d'emplois de plus ;

    • 800 000 nouveaux emplois devraient voir le jour dans les fonctions d'encadrement et d'expertise (et dans les emplois liés à la mondialisation (transport et logistique, marketing, design, protection juridique, fonctions commerciales et vente) ;

    • jusqu'à 240 000 nouveaux emplois pourraient être créés en rapport avec les énergies renouvelables et des centaines de milliers d'autres dans le secteur de l'Internet et des télécommunications ;

    • enfin, en se fixant un objectif de 2 000 PME de 500 salariés, c'est 1 million d'emplois supplémentaires qui seront créés.
    Pour cela, il faut mettre en oeuvre la politique économique qui permette de transformer ces gisements en emplois concrets pour les Français.

    3. Une politique économique pour libérer les gisements d'emplois existants : travail, entreprises, innovation
    • faire que les Français soient plus nombreux à travailler, car l'activité des uns crée le travail des autres. Il faut lever tous les obstacles qui empêchent de travailler ou de travailler plus : rémunérer les heures supplémentaires 25% de plus que les heures normales et les exonérer de charges sociales et fiscales ; défiscaliser le travail étudiant ; supprimer tous les dispositifs qui conduisent à sortir trop tôt du marché du travail ; garantir que le travail soit toujours plus payant que l'inactivité

    • aider nos PME à grandir : fin de la prolifération des textes, contrat de travail unique, permettre l'accès des PME à la commande publique et aux crédits de recherche, fiscalité favorable à la croissance des entreprises (baisse du taux d'impôt sur les sociétés, baisse de la fiscalité sur le travail grâce à la TVA sociale) ;

    • investir massivement dans la formation, la recherche et l'innovation. Outre un effort financier sans précédent (9 milliards d'euros sur cinq ans pour l'enseignement supérieur et la recherche), cela exige la réorganisation du système d'enseignement supérieur (autonomie des universités, financement des filières qui ont des débouchés, création de campus d'excellence) et de recherche (financement par appel à projet et non plus par structures afin de pouvoir concentrer les moyens sur les secteurs d'avenir, soutien aux pôles de compétitivité, élargissement du crédit impôt-recherche pour que les PME participent à l'effort de recherche).

    mercredi 18 avril 2007

    Ce qui aura changé pour vous avant la fin 2007 ....

    Ce qui aura changé pour vous avant la fin 2007 ....

    ...si Nicolas Sarkozy est élu président de la République :

    Vous gagnerez 165 euros de plus par mois si vous êtes rémunéré au SMIC et
    que vous acceptez de travailler 50 minutes de plus par jour ;

    Vous pourrez donner de l'argent sans contrainte et en franchise d'impôts à vos
    enfants, vos petits-enfants, vos neveux et nièces;

    Vous pourrez accéder à la propriété et déduire de vos impôts les intérêts de vos
    emprunts immobiliers ;

    Vous ne payerez jamais plus de 50% de vos revenus en impôts directs ;
    Vous pourrez investir votre ISF dans des PME ;

    Vous pourrez cumuler un emploi et votre retraite ;

    Vos enfants ne paieront plus d'impôt sur leur travail étudiant, les stages d'été,
    etc.

    Vous pourrez débloquer une partie de vos réserves de participation ;

    Vous ne subirez plus les grèves dans les services publics grâce au service
    minimum garanti ;

    Vous pourrez choisir l'école de vos enfants (à raison de 20% des effectifs pour la
    rentrée 2007) ;

    Vos enfants fréquenteront une école plus autonome, sans portable, sans
    casquette, sans cigarettes, sans violence, où l'on se lève quand le professeur entre
    dans la classe ;

    Si vous le souhaitez, vos enfants auront le droit à des études dirigées tous les
    soirs ;

    Si vous cherchez un emploi, vous bénéficierez de l'aide efficace d'un service
    public de l'emploi unifié, qui intervient tout de suite et vous suit régulièrement
    jusqu'à ce que vous ayez trouvé un emploi ;

    En cas de licenciement économique, vous garderez votre contrat de travail, qui
    sera transféré au service public de l'emploi, et 90% de votre salaire. Vous aurez
    la possibilité de suivre une formation ou d'essayer un nouvel emploi ;

    Vos enfants ne subiront plus la précarité du marché du travail, car ils bénéficieront
    dès le départ d'un contrat unique à durée indéterminée ;

    Si vous êtes étudiant, enseignant ou chercheur, vous pourrez créer votre
    entreprise à partir de votre université et vous bénéficierez d'une franchise
    d'impôts ;

    Dans les quartiers difficiles, les enfants sans qualification suivront une formation
    qualifiante depuis la rentrée.

    mardi 17 avril 2007

    LES PROPOSITIONS DE NICOLAS SARKOZY EN FAVEUR DES PERSONNES AGEES


    1. Première priorité : améliorer la solidarité envers les seniors les plus pauvres

  • poursuivre l'amélioration du régime des retraites agricoles
  • revaloriser les retraites de certaines professions ou catégories de personnes : femmes, parents au foyer, artisans, commerçants ;
  • revaloriser le minimum vieillesse de 27% ;
  • augmenter le taux des pensions de réversion de 54 à 60%, et même plus pour les épouses d'artisans, de commerçants et d'agriculteurs qui ont généralement travaillé, même si elles n'ont pas cotisé ;
  • pouvoir améliorer sa retraite en choisissant le moment de son départ en retraite.

    2. Garantir l'avenir et l'équité du système de retraite par répartition
  • conserver et conforter la loi de 2003 sur les retraites, car elle permet de sauver la retraite par répartition ;
  • réformer les régimes spéciaux de retraite « dans un souci de justice et d'équité ».

    3. Inciter les seniors à rester actifs et insérés dans la société, et valoriser les solidarités intergénérationnelles
  • encourager la pratique du sport par les seniors ;
  • inciter les parents et les grands-parents à aider financièrement leurs enfants et leurs petits enfants grâce à la suppression des droits de donations et de successions ;
  • encourager les seniors à rester actifs (avantages fiscaux s'ils ont des activités d'intérêt général par exemple) ;
  • intégrer les ascendants à charge qui vivent chez leurs enfants dans le quotient familial (pas seulement pour les invalides).

    4. Retarder le vieillissement
  • accélérer la recherche sur les cellules souches adultes (qui ouvrent des perspectives thérapeutiques intéressantes pour le traitement notamment des maladies d'Alzheimer ou de Parkinson) ;
  • développer une politique de prévention, en encourageant les consultations préventives et les examens de dépistage précoce et en triplant en cinq ans le budget consacré aux politiques de prévention (qui intéressent aussi les personnes âgées : Alzheimer, cancer du sein, ostéoporose) ;
  • engager un plan de recherche et de prise en charge pour les maladies neurodégénératives (plan Alzheimer) sur le modèle du plan Cancer. IMPORTANT : Afin de responsabiliser les patients au coût de la santé, nous avons proposé d'introduire une franchise de soins, non remboursable par les assurances complémentaires, en prévoyant quelques exonérations en particulier pour les bénéficiaires du minimum vieillesse / ASPA.

    5. Mettre en place une politique cohérente de prise en charge de la dépendance
  • créer une cinquième branche de la protection sociale, cogérée par la sécurité sociale et les départements, pour assurer une prise en charge coordonnée de la dépendance sur tout le territoire dans des conditions égales pour tous. Cette prise en charge devra privilégier le maintien à domicile. Elle devra veiller également à remédier aux manques de structures de prise en charge des personnes âgées dans les zones rurales ;
  • créer un droit au répit pour les personnes s'occupant de personnes âgées dépendantes, en développant les structures d'accueil temporaire et l'emploi ponctuel de personnel médico-sociaux à domicile ;
  • créer un congé de solidarité familial rémunéré, afin d'aider un proche à se consacrer à l'accompagnement d'une personne très âgée en fin de vie.
  • dimanche 15 avril 2007

    Le candidat centriste et l'exemple allemand


    Au cours de sa campagne, le candidat centriste n'a cessé de vanter l'exemple allemand où droite et gauche gouvernent ensemble. Voici pourquoi importer ce modèle en France serait dangereux.

    La « grande coalition » à l'Allemande n'a pas été choisie par les électeurs

    Ceux qui ont voté social-démocrate en Allemagne n'ont jamais souhaité cette alliance, pas davantage que ceux qui avaient voté CDU pour ne plus voir Schröder au pouvoir. Les peuples sont étrangers à cette alliance. Ses seuls responsables appartiennent aux appareils respectifs de la CDU et du SPD. La grande coalition procède d'un accord négocié au cours de longues nuits, au terme d'un marchandage de postes et d'attributions. Là où le président de l'UDF voit la volonté des peuples de dépasser le clivage droite-gauche, il n'y a, en réalité, qu'un traditionnel jeu de donnant-donnant entre deux partis rivaux pour sortir d'une impasse politique et institutionnelle. Le 14 février, le magazine Stern publiait d'ailleurs le verdict du peuple allemand : 57 % des sondés ne sont pas satisfaits du travail de leur gouvernement.

    La « grande coalition » est en train de faire la démonstration de son incapacité à gouverner sur le long terme

    La Grande coalition se fissure de partout dès lors qu'il s'agit de faire des choix d'avenir. Citons simplement les incidents de ces dernières semaines :

  • le SPD (gauche) a été le premier à dégainer au milieu du mois de mars en se lançant dans une dénonciation unilatérale des plans américains de bouclier antimissile, provoquant la colère de leurs alliés de la CDU-CSU (droite) ;
  • Récidive du SPD quand, la semaine dernière, ceux-ci annoncent leur intention d'instituer un salaire minimum, ce à quoi la droite est opposée puisqu'en Allemagne les salaires sont négociés branche par branche par les syndicats et le patronat ;
  • Pendant le week-end pascal, le ministre CSU de l'économie a annoncé des baisses d'impôts et notamment de la fiscalité sur les entreprises, provoquant les protestations de la gauche du SPD ;
  • Le SPD commence à constituer une alliance avec les Verts et les Libéraux, semblant ainsi se préparer à faire exploser la grande coalition.

    En prenant l'Allemagne comme exemple de la politique d'union nationale que le candidat du centre prétend incarner, celui-ci se tire une balle dans le pied et démontre tout simplement l'ineptie de ce modèle de gouvernement.

    Il existe des différences réelles et profondes entre la droite et la gauche, qu'il est inutile de vouloir gommer : sur la politique fiscale, le temps de travail, la gestion de l'immigration ou la politique de sécurité, la droite et la gauche proposent deux lectures de la société différentes. Leurs projets sont incompatibles, et c'est d'ailleurs pour que chaque citoyen puisse choisir entre ces deux visions que les élections ont été inventées !
  • LES PROPOS DE NICOLAS SARKOZY SUR LES PARENTS D'ELEVES


    Parents d'élèves et loi Jospin de 1989

    Non contente d'avoir fait de l'élève l'égal du maître, la loi Jospin de 1989 a fait des parents d'élèves l'égal de leurs enfants. En les reconnaissant comme simples « membres de la communauté éducative » (article 11 de la loi), cette loi les a mis en réalité au même niveau que les enseignants, les chefs d'établissements, les autres personnels des établissements scolaires et même les élèves, alors qu'ils sont en réalité les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. Dans les conseils de la vie lycéenne par exemple, créés par Ségolène Royal en 1998, les parents d'élèves sont au nombre de deux alors que les lycéens sont 10. Ce déséquilibre n'est pas sérieux.

    En proposant d'abroger cette disposition de la loi de 1989, Nicolas Sarkozy n'a évidemment pas voulu nier que les parents d'élèves faisaient partie de la communauté éducative. Il a au contraire voulu dire qu'ils étaient plus que cela et que leurs droits devaient être renforcés, comme le prévoit d'ailleurs depuis six mois le projet de l'UMP.

    Parents d'élèves et Education nationale

    En réalité, derrière l'apparente bienveillance de la loi de 1989, se cache deux réalités :

  • d'une part, c'est un fait que, pendant longtemps, l'école publique a tout fait pour maintenir les parents à la porte des établissements. C'est l'héritage de l'école de la troisième République où l'on voulait soustraire les enfants de la tentation des parents de les envoyer aux champs ou à l'usine plus rapidement. Aujourd'hui, malgré les incontestables progrès accomplis, beaucoup de parents se plaignent encore de ne pas pouvoir rencontrer rapidement les enseignants de leurs enfants et les chefs d'établissement, d'être informés trop tardivement des absences de leurs enfants ou de leurs difficultés scolaires, de ne pas connaître les performances de l'établissement ;
  • d'autre part, il existe une crise de la représentation des parents d'élèves au sein des établissements publics. Le taux de participation aux élections des représentants de parents d'élève est notoirement faible, ce qui s'explique notamment par le fait que les associations de parents d'élèves pèsent de peu de poids dans les instances de décision et de consultation des établissements.

    Rendre l'école aux familles

    Le projet de Nicolas Sarkozy est de rapprocher les familles de l'école de leurs enfants car l'école est un instrument capital de l'avenir de chaque enfant et il est donc normal que les parents y aient des droits.

    Concrètement, il s'agit de :
  • reconnaître des droits propres aux parents d'élèves (pas seulement des droits au travers des associations de parents d'élèves) : droit d'être reçus dans les meilleurs délais par les enseignants et le chef d'établissement en cas de demande, droit d'être informés immédiatement de l'absence de son enfant, droit d'être informés au plus vite de son décrochage scolaire, droit de connaître régulièrement les performances de son enfant et sa place dans la classe, droit de connaître les performances de l'établissement. La suppression de la carte scolaire et le droit de choisir l'école de ses enfants sont les compléments ultimes et naturels de ces droits propres ;
  • reconnaître aussi des devoirs aux parents d'élèves : devoir de signer le règlement intérieur des établissements, devoir de répondre aux convocations de l'équipe enseignante, devoir de prévenir quand son enfant est malade, devoir d'assumer sa mission éducative, devoir de respecter les enseignants ;
  • renforcer le rôle des associations de parents d'élèves dans les instances de gestion des établissements, en particulier s'agissant de l'organisation de la vie scolaire.

  • samedi 14 avril 2007

    Frais bancaires : la candidate du PS enfonce des portes ouvertes


    En détaillant son « Plan de lutte contre l'endettement », la candidate du PS a fait beaucoup de promesses :

  • plafonnement des frais bancaires
  • rémunération des comptes courants
  • autorisation des class action pour permettre aux clients de mieux se défendre

    Le choix des mots est maladroit. Cela révèle, une fois de plus chez Mme royal, un manque coupable de maîtrise du dossier traité : contrairement à ce qu'elle dit, l'endettement n'est pas un mal ou une catastrophe. L'endettement est au contraire un levier essentiel pour la consommation et la croissance. Ce n'est pas contre l'endettement qu'il faut lutter, mais le surendettement. Et en la matière, le gouvernement est irréprochable : la loi Borloo d'août 2003 prévoit en effet, sous certaines conditions, l'effacement des dettes d'une personne surendettée, avec la procédure de « rétablissement personnel ».

    La candidate socialiste se moque une nouvelle fois des Français et pratique la démagogie. Elle ne dit pas :

    1.) Que la majorité UMP à l'Assemblée nationale a très récemment voté une disposition visant à limiter les frais bancaires liés à des incidents de paiement. Désormais, ces pénalités appliquées par les banques, qui frappent en premier lieu les classes populaires, seront fixées par décret et plafonnées. Le texte de loi indique que « le montant des frais bancaires, suite à un dépassement du découvert autorisé, (...) ne pourra excéder celui de l'incident de paiement ». Exemple : une personne qui a réglé 80 euros par carte bancaire alors qu'elle n'a que 70 euros sur son compte ne se verra désormais plus appliquer qu'une pénalité de 10 euros (contre au moins 50 euros précédemment).

    2.) Que le gouvernement a permis la rémunération des comptes courants par un arrêté ministériel du 16 mars 2005 (pour se mettre en conformité avec le droit européen). Aujourd'hui, seul caisse d'Epargne rétribue les comptes à vue. Ce n'est pas par un nouveau texte que l'on changera les choses, mais en ouvrant des négociations avec le secteur bancaire pour inciter les établissements à changer leurs pratiques. Il faut rappeler que Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Economie et des Finances s'est emparé de la question et a pris des initiatives fortes pour améliorer les relations des Français avec leurs banques.

    C'est ainsi lui qui a obtenu dès 2004 des avancées importantes :
  • sur la transparence des tarifs
  • pour permettre aux clients qui le souhaitent de changer de banque plus facilement
  • permettre un accès pour tous à un compte bancaire (droit au compte, gratuité du retrait)
  • sur la limitation de la facturation des incidents de paiements pour les clients de bonne foi (pour les incidents inférieurs à 50 euros).

    La candidate socialiste enfonce une fois de plus des portes ouvertes. Elle annonce des réformes qui ont déjà été engagées. Plutôt que de proposer de nouveaux textes, il vaut mieux procéder à un bilan de ceux qui ont été promulgués et surtout s'assurer de leur bonne mise en oeuvre effective.
  • jeudi 12 avril 2007

    Les OGM

    Les OGM (organismes génétiquement modifiés) sont des plantes (le plus fréquemment) dont on a modifié le patrimoine génétique pour leur permettre, par exemple, de résister à un herbicide, de fabriquer un insecticide naturel ou de produire un médicament.


    Actuellement, en France, les OGM sont utilisés uniquement pour les cultures de maïs. La surface cultivée est faible : en 2006, il n'y avait que 5 000 hectares d'OGM cultivés en France, soit moins de 0,02% de la surface agricole française. Il s'agit essentiellement du maïs génétiquement modifié MON 810 de la firme Monsanto, dont l'autorisation de culture a été donnée en France en 1998 par le gouvernement de Lionel Jospin. Ce maïs est principalement exporté, en Espagne notamment.
    Certains OGM peuvent également être importés pour la consommation humaine ou animale, mais pas cultivés. C'est le cas du maïs MON 863 de Monsanto, qui est un maïs doux.
    Les OGM cultivés ou importés en France rendent actuellement service uniquement aux agriculteurs, peu ou pas aux consommateurs ou à l'environnement. Dans le futur, cependant, les OGM pourraient rendre de grands services en santé humaine, pour satisfaire les besoins alimentaires et non-alimentaires mondiaux, pour préserver l'environnement.

    La position de Nicolas Sarkozy

    Poursuivre la recherche, y compris en plein champ

    Si force est de constater que le service rendu actuellement par les OGM est essentiellement d'ordre commercial, nul ne peut exclure que les OGM rendront un jour de grand service pour l'environnement, la santé humaine, la nutrition mondiale, l'énergie.
    Il est donc impératif de poursuivre la recherche, y compris en France, car il serait catastrophique que nous soyons dépendants d'une recherche réalisée ailleurs
    , aussi bien pour nous faire notre propre idée sur les risques que pour pouvoir tirer nous aussi avantage des éventuels bénéfices des OGM.
    Lorsque c'est nécessaire, la recherche doit inclure des essais en plein champ (c'est-à-dire des recherches menées sous la forme de culture à l'air libre). Chacun peut comprendre que c'est seulement en plein champ que l'on mesure exactement le comportement d'un OGM, ses risques et son éventuel intérêt. Et les fauchages de ces essais sont pour leur part inacceptable.
    En revanche, il faut renforcer les règles de sécurité qui s'appliquent à ces essais, ainsi que la transparence, en associant systématiquement les agriculteurs, les associations environnementales, les représentants des consommateurs, les riverains à leur suivi.

    Surveiller nos importations pour assurer la sécurité du consommateur

    On a trouvé dans des importations en provenance de Chine des tomates transgéniques inconnues, et qui donc n'avaient pas fait l'objet des études et des autorisations nécessaires à une commercialisation en France et en Europe. On a aussi trouvé du riz contaminé par des OGM. Ce n'est pas normal. La procédure française et européenne veut que tout OGM cultivé, consommé ou commercialisé en France fasse au préalable l'objet d'analyses de son impact sur la santé humaine ou l'environnement. C'est pourquoi nous devons renforcer la surveillance des produits que nous importons.
    Une fois passées les élections présidentielles, Nicolas Sarkozy ouvrira un débat sur le sujet associant le grand public, l'ensemble des professionnels et des associations concernés ainsi que la communauté scientifique, afin d'élaborer dans la concertation et la pleine et entière connaissance scientifique de ce dossier la position de la France face à ce sujet européen et mondial qui engage l'avenir.

    jeudi 5 avril 2007

    LA TVA SOCIALE

    La « TVA sociale » modifie le mode de financement de la protection sociale : elle
    consiste à baisser les cotisations sociales patronales tout en augmentant
    parallèlement la TVA d'un montant équivalent. Elle ne constitue donc aucunement
    une augmentation des prélèvements obligatoires (contrairement à ce que
    prétendent les socialistes).

    Cette baisse des cotisations étant égale à la hausse de la TVA, le coût est nul pour
    les finances publiques.
    La TVA sociale n'est pas une expérience hasardeuse. Elle existe déjà dans
    d'autres pays européens. La TVA sociale consolide en fait le financement de la
    protection sociale.
    La TVA sociale a l'avantage d'élargir l'assiette de ce financement aux
    importations.

    La TVA sociale permettra de moins taxer le travail. Le coût du travail est
    aujourd'hui prohibitif en France : les cotisations employeurs représentent 42% du
    salaire brut moyen, soit l'un des taux les plus élevé d'Europe. Cette situation
    désavantage notamment les secteurs à forte intensité en main d'oeuvre face à la
    concurrence internationale. La TVA sociale baissera le coût du travail, donnera
    une bouffée d'oxygène aux entreprises et les incitera à embaucher davantage.

    Avec la TVA sociale, ainsi qu'avec d'autres mesures, comme l'exonération de
    charges sur les heures supplémentaires et l'augmentation de la fiscalité écologique
    de 2,9% du PIB à 5%, Nicolas Sarkozy est le seul candidat à proposer la baisse
    de la fiscalité du travail, que toutes les PME et TPE de France réclament, et à
    offrir de véritables solutions contre le dumping social des pays à bas salaires.

    Rappelons que le candidat centriste propose de supprimer les allégements de
    charges pour les grosses entreprises et pour les salariés rémunérés entre 1,3 et 1,6
    SMIC, une mesure qui augmente dramatiquement le coût du travail, comme l'a
    démontré l'Institut indépendant Rexecode.

    La TVA sociale ne provoquera pas de hausse des prix. Les prix des produits
    importés n'augmenteront pas. Ce sont les marges des importateurs qui
    diminueront. En effet, dans un marché hautement concurrentiel comme l'est
    l'Europe, la sensibilité de la demande à l'évolution des prix est très élevée et les
    importateurs devront s'adapter.
    Les prix des produits français ne bougeront pas, la
    hausse de la TVA étant compensée par une baisse des prix hors taxes liée à la
    baisse du coût du travail. La probabilité que les entreprises françaises en profitent
    pour augmenter leurs marges est très faible, pour les raisons évoquées précédemment (marché intérieur fortement concurrentiel). C'est ce que montre en
    tout cas l'expérience allemande : l'inflation y est faible depuis le 1er janvier 2007 (-
    0, 2% en janvier, 0,5% en février, 0,3% en mars). Au Danemark, la mise en place
    de la TVA sociale n'a eu aucun effet inflationniste.
    Alors que le parti socialiste campe sur ses positions idéologiques, Nicolas
    Sarkozy est pragmatique : à partir d'une observation sans a priori de ce qui se
    passe chez nos voisins, il propose une expérimentation de la TVA sociale, qui
    ne sera pérennisée que si ses effets sont à la mesure des attentes.

    mardi 3 avril 2007

    Nicolas Sarkozy exprime «le fond de son cœur» dans son livre «Ensemble»


    A trois semaines du premier tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy a présenté lundi 2 avril un nouveau livre intitulé : « Ensemble » (XO Editions), où il expose aux Français ses valeurs, sa conception de la politique et son ambition pour la France.


    « Au delà des discours et des documents de campagne, j'ai souhaité que les Français puissent connaître les valeurs qui sont les miennes, la conception que je me fais de son Etat, l'endroit vers lequel je souhaite la conduire, la place que je crois devoir être la sienne dans le monde, et la manière dont je la dirigerai si je suis élu président de la République », a déclaré le candidat lors d'une conférence de presse qui s’est tenue hier au Méridien Montparnasse.

    « Ce texte, je l'ai voulu très personnel. C'est une lettre aux Français. C'est un livre qui m'engage (...) Il exprime le fond de mon cœur et de mes convictions », a ajouté Nicolas Sarkozy. Il a présenté la couverture bleue-blanc-rouge du livre, présenté comme « le fruit d'une réflexion qui s'est précisée au fur et à mesure de la campagne ».


    Ensemble, éditions XO, 14,90€

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