jeudi 17 mai 2007

L'ANANS 67 avec François FILLON,

Frédérique LOUTREL, déléguée départementale de l'ANANS 67 et candidate aux élections législatives à Strasbourg, félicite François FILLON pour sa nomination comme Premier Ministre.


L'ANANS 67 lui affirme son soutien ainsi qu'au nouveau gouvernement qu'il va diriger et qui aura la lourde tâche de réformer et moderniser la France.

L'ANANS 67 s'efforcera d'aider François FILLON et défendra sur le terrain l'action régénératrice du nouveau gouvernement pour construire ensemble un avenir meilleur.

mercredi 16 mai 2007

Nicolas SARKOZY entre à l'Elysée

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Discours d'investiture de Nicolas Sarkozy

Mesdames et Messieurs,

En ce jour où je prends officiellement mes fonctions de président de la République française, je pense à la France, ce vieux pays qui a traversé tant d'épreuves et qui s'est toujours relevé, qui a toujours parlé pour tous les hommes et que j'ai désormais la lourde tâche de représenter aux yeux du monde.

Je pense à tous les présidents de la Ve République qui m'ont précédé.

Je pense au général De Gaulle qui sauva deux fois la République, qui rendit à la France sa souveraineté et à l'Etat sa dignité et son autorité.

Je pense à Georges Pompidou et à Valéry Giscard d'Estaing qui, chacun à leur manière, firent tant pour que la France entrât de plain-pied dans la modernité.

Je pense à François Mitterrand, qui sut préserver les institutions et incarner l'alternance politique à un moment où elle devenait nécessaire pour que la République soit à tous les Français.

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Je pense à Jacques Chirac, qui pendant douze ans a oeuvré pour la paix et fait rayonner dans le monde les valeurs universelles de la France.

Je pense au rôle qui a été le sien pour faire prendre conscience à tous les hommes de l'imminence du désastre écologique et de la responsabilité de chacun d'entre eux envers les générations à venir.

Mais en cet instant si solennel, ma pensée va d'abord au peuple français. Le peuple français est un grand peuple, qui a une grande histoire et qui s'est levé pour dire sa foi en la démocratie, pour dire qu'il ne voulait pas subir. Je pense au peuple français qui a toujours su surmonter les épreuves avec courage et trouver en lui la force pour transformer le monde.

Je pense, je ne vous le cache pas, avec émotion à cette attente, à cette espérance, à ce besoin de croire à un avenir meilleur qui se sont exprimés si fortement durant la campagne qui vient de s'achever.

Je pense avec gravité au mandat que le peuple français m'a confié et à cette exigence si forte qu'il porte en lui et que je n'ai pas le droit de décevoir.

Exigence de rassembler, rassembler les Français parce que la France n'est forte que lorsqu'elle est unie et qu'aujourd'hui elle a besoin d'être forte pour relever les défis auxquels elle est confrontée.

Exigence de respecter la parole donnée, respecter la parole donnée, de tenir les engagements parce que jamais la confiance n'a été aussi ébranlée, aussi fragile.

Exigence morale parce que jamais la crise des valeurs n'a été aussi profonde, parce que jamais le besoin de retrouver des repères n'a été aussi fort.

Exigence de réhabiliter les valeurs du travail, de l'effort, du mérite, du respect, parce que ces valeurs sont le fondement de la dignité de la personne humaine et la condition du progrès social.

Exigence de tolérance et d'ouverture parce que jamais l'intolérance, le racisme, l'antisémitisme et le sectarisme n'ont été aussi destructeurs, parce que jamais il n'a été aussi nécessaire que toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté mettent en commun leurs talents, leurs intelligences, leurs idées pour imaginer l'avenir.

Exigence de changement parce que jamais l'immobilisme n'a été aussi dangereux pour la France que dans ce monde en pleine mutation où chacun à travers le monde s'efforce de changer plus vite que les autres, où tout retard serait fatal et deviendrait vite irrattrapable.

Exigence de sécurité et de protection parce qu'il n'a jamais été aussi nécessaire de lutter contre la peur de l'avenir et contre ce sentiment de vulnérabilité qui découragent l'initiative et la prise de risque, alors que la France a tant besoin que l'on prenne des risques et que l'on assume les initiatives.

Exigence d'ordre et d'autorité parce nous avons trop cédé au désordre et à la violence, qui sont d'abord préjudiciables aux plus vulnérables et aux plus humbles.

Exigence de résultat parce que les Français en ont assez que dans leur vie quotidienne rien ne s'améliore jamais, parce que les Français en ont assez que leur vie soit toujours plus lourde, toujours plus dure, parce que les Français en ont assez des sacrifices qu'on leur imposerait sans aucun résultat. L'exigence de résultats est un devoir pour moi.

Exigence de justice parce que depuis bien longtemps autant de Français n'ont pas éprouvé un sentiment aussi fort d'injustice, ni le sentiment que les sacrifices n'étaient pas équitablement répartis, ni que les droits n'étaient pas égaux pour tous.

Exigence de rompre enfin avec les comportements du passé, les habitudes de pensée et le conformisme intellectuel qui a fait tant de mal à notre démocratie. Parce que jamais les problèmes à résoudre n'ont été aussi inédits, il nous faut inventer de nouvelles solutions.

Le peuple m'a confié un mandat. Je le remplirai. Je le remplirai scrupuleusement, avec la volonté d'être digne de la confiance que m'on manifesté les Français.

Je défendrai l'indépendance de la France. Je défendrai l'identité de la France, parce que la France a une identité.

Je veillerai au respect de l'autorité de l'Etat et par dessus tout à son impartialité.

Je m'efforcerai de construire une République fondée sur des droits réels et une démocratie irréprochable.

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Je vais me battre pour une Europe qui protège, parce que le sens de l'idéal européen c'est protéger les citoyens de l'Europe. Je me battrai pour l'union de la Méditerranée. En tournant le dos à la Méditerranée, la France a cru tourner le dos à son passé, en fait elle a tourné le dos à son avenir. Je me battrai pour le développement de l'Afrique parce que le destin de l'Europe et celui de l'Afrique incontestablement sont liés.

Je ferai de la défense des droits de l'homme et de la lutte contre le réchauffement climatique les priorités de l'action diplomatique de la France dans le monde.

La tâche sera difficile. Elle devra s'inscrire dans la durée.

Chacun d'entre vous à la place qui est la sienne dans l'Etat et chaque citoyen à celle qui est la sienne dans la société ont vocation à y contribuer.

Je veux dire ma conviction qu'au service de la France il n'y a pas de camp. Il n'y a que les bonnes volontés de ceux qui aiment leur pays. Il n'y a que les compétences, les idées et les convictions de ceux qui sont animés par la passion de l'intérêt général.

A tous ceux qui veulent servir la France, je dis du fond de mon coeur que je suis prêt à travailler avec eux. Je ne leur demanderai pas de renier leurs convictions, de trahir leurs amitiés et d'oublier leur histoire. A eux de décider, en leur âme et conscience d'hommes libres, comment ils veulent servir la France. Pour moi le service de la France c'est un devoir.

Le 6 mai, il n'y a eu qu'une seule victoire, celle de la France qui ne veut pas mourir, qui veut l'ordre mais qui veut aussi le mouvement, qui veut le progrès mais qui veut la fraternité, qui veut l'efficacité mais qui veut la justice, qui veut l'identité mais qui veut aussi l'ouverture.

Le 6 mai, il n'y a eu qu'un seul vainqueur, le peuple français, qui est grand parce qu'il ne veut pas renoncer, qui ne veut pas se laisser enfermer dans l'immobilisme, parce qu'il refuse le conservatisme, le peuple français qui ne veut pas que l'on décide à sa place, et qui par dessus tout ne veut plus que l'on pense à sa place.

Eh bien, à cette France qui veut continuer à vivre, à ce peuple qui ne veut pas renoncer, qui mérite notre amour et notre respect, je veux dire ma détermination totale à ne jamais le décevoir.

Vive la République!

Vive la France!


lundi 7 mai 2007

La victoire du rêve français

NICOLAS SARKOZY PRESIDENT !



Nicolas SARKOZY est élu Président de la République avec 53 % des voix.

Son élection est la victoire du peuple de France.
Cette large victoire, grâce à la forte mobilisation des Françaises et des Français, donne au Président SARKOZY une légitimité incontestable et un mandat clair pour conduire la destinée future de la République française.
En rassemblant les Français, son ardeur réformatrice devra permettre à la France de relever les défis de la mondialisation et de redevenir le coeur et le moteur de l'unification de l'Europe.

Ensemble, tout devient possible !
Le nouveau rêve français commence ...
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Retrouvez le discours de Nicolas Sarkozy suite à son élection à la présidence de la République en cliquant ici.

vendredi 4 mai 2007

Nicolas Sarkozy et l'héritage de Mai 68



Dans son discours de Bercy -comme d'ailleurs dans beaucoup d'autres discours précédemment prononcés au cours de cette campagne-, Nicolas Sarkozy a mis en cause les excès de l'idéologie de mai 1968 qui, en affaiblissant des institutions et des valeurs comme l'école, le travail, l'autorité ou le civisme, ont fragilisé la société française et ses capacités à surmonter ses difficultés actuelles. A quelques jours du second tour, la gauche et la candidate socialiste, recourant une nouvelle fois aux raccourcis et aux amalgames les plus grossiers, taxent Nicolas Sarkozy d'être réactionnaire et de vouloir opérer une régression sociale qui reviendrait sur les accords de Grenelle (SMIG augmenté de 25% et remplacé par le SMIC, hausse de 10% de l'ensemble des salaires, reconnaissance de l'exercice du droit syndical dans l'entreprise) et sur les différentes mesures prises durant les années qui ont suivi pour moderniser la société française et reconnaître de nouveaux droits (droit à l'IVG , majorité abaissée à 18 ans, libéralisation de l'information et des médias, abolition de la peine de mort, quatrième et cinquième semaines de congés payés ...). Ce procès d'intention caricatural n'a pas plus de fondement que les précédents (racisme, eugénisme, despotisme, ultralibéralisme, « bushisme » ...). C'est là l'un des ultimes avatars du sectarisme de la gauche qui considère comme illégitime et dangereux tout ce qui n'est pas elle. Nicolas Sarkozy n'a bien sûr aucunement la volonté de remettre en cause les Accords de Grenelle ainsi que l'ensemble des libertés individuelles et collectives consacrées depuis 1968. Et il est tout simplement absurde d'imaginer qu'il pourrait revenir sur l'IVG, l'âge de la majorité politique ou la 4ème et la 5ème semaines de congés payés. Son propos n'est évidemment pas celui-là. Il est de dénoncer des excès libertaires qui ont fait des ravages dans notre conception de l'école, dans les processus de transmission de nos valeurs et de nos principes, dans notre rapport à l'autorité et au travail. Ces excès, qui se sont imposés et banalisés avec la pensée unique et le politiquement correct, nous disent que l'élève est l'égal du maître, que le travail est une source d'aliénation qui doit donc être combattue, que l'excellence et la distinction des mérites sont néfastes, que tout se vaut et qu'il ne peut y avoir de hiérarchie des valeurs, que la société est plus coupable que le délinquant et que celui-ci vaut bien la victime, que l'autorité est une notion dépassée voire illégitime par essence, que l'individu a surtout des droits avant d'avoir des devoirs, etc. Sa conviction est qu'il est temps de rompre avec cette dérive et que la France a un urgent besoin de revaloriser le travail, l'effort, le mérite, l'excellence et la réussite, de réhabiliter l'autorité et le respect sans lesquels on ne peut durablement consolider l'école de la République et la cohésion de notre pays. C'est d'autant plus nécessaire que ce sont d'abord les plus faibles et les plus démunis qui souffrent des conséquences de cette philosophie du relativisme généralisé et du laxisme systématique. Ceux qui la professent, ce ne sont généralement pas ceux qui vivent dans des quartiers difficiles, qui sont victimes de l'insécurité et qui scolarisent leurs enfants dans les ZEP. Derrière cette conception dévoyée de la modernité, prospèrent en fait tous les conservatismes, tous les blocages de notre société et au final toutes les injustices. Du reste, la candidate socialiste est bien mal inspirée de se poser de façon aussi inconditionnelle en défenseur de l'héritage de Mai 1968. Elle semble oublier que le PS lui-même, dans un rapport présenté lors d'un colloque organisé en octobre 2004 sur « l'avenir de la France », a prôné un « droit d'inventaire » sur cet héritage considéré comme « anti-libéral libertaire sur les questions de société ». On peut ainsi y lire : « Sans être un réactionnaire patenté, on peut sans grand danger émettre l'hypothèse que les nouvelles libertés personnelles dont ont bénéficié les hommes et les femmes de la génération 68 n'ont pas eu que des effets positifs sur la structuration identitaire et psychologique de leurs enfants. La société semble osciller, vis-à-vis de ses enfants, entre l'excès et le défaut de transmission ».