mercredi 28 mars 2007

Le seul candidat qui améliore les finances publiques


Nicolas Sarkozy, seul candidat à améliorer les finances publiques

L’Institut Rexecode, premier centre français d’analyse et de prévisions macroéconomiques indépendant des pouvoirs publics, a rendu public le deuxième volet de son analyse des programmes économiques de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou.

L’Institut Rexecode, premier centre français d’analyse et de prévisions macroéconomiques indépendant des pouvoirs publics, a rendu public mercredi 28 mars le deuxième volet de son analyse des programmes économiques de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou. Sa conclusion est sans appel : les propositions de Nicolas Sarkozy sont les seules à améliorer les finances publiques.


I. La politique dépensière de Ségolène Royal augmentera la dette publique de plus de 100 milliards d’euros.

1. Le programme de Ségolène Royal entraînera une véritable explosion des dépenses publiques (50 milliards de dépenses supplémentaires : emplois aidés, SMIC à 1 500 euros, multiplication incohérente des allocations et des aides, etc.). Les deux tiers de ces nouvelles dépenses ne seront pas couvertes par des économies correspondantes, ce qui aboutira à un solde négatif de 35 milliards d’euros.

2. Les propositions de Ségolène Royal accroîtront considérablement le niveau de la dette. Celle-ci augmentera de plus de cinq points en cinq ans et s’élèvera à près de 70% du PIB (contre 64,6% aujourd’hui), soit plus de 100 milliards d’euros de dette en plus d’ici 2012.

II. François Bayrou dit, mais ne fait pas : son programme dépense plus qu’il n’économise et creuse lui aussi la dette.


1. François Bayrou a déclaré qu’il ne prendrait « aucun engagement qui ne soit financé par une économie correspondante » (proposition « dette et déficits » sur www.bayrou.fr), mais son programme comprend en réalité 15 milliards de nouvelles dépenses publiques qui ne seront compensées ni par des économies équivalentes (la modernisation de l’Etat que François Bayrou entend mettre en œuvre sera limitée aux effectifs des administrations centrales et ne permettra que de modestes économies), ni par les augmentations d’impôts qu’il a annoncées (dont neuf milliards d’euros pour la concentration des allègements de charges, une mesure au surplus dramatiquement pénalisante pour l’emploi).

2. Avec François Bayrou, la dette s’aggravera durant les cinq prochaines années. Elle atteindra 65,7% du PIB en 2012, ce qui concrètement signifie 20 milliards d’euros de dette en plus, alors que François Bayrou déclare pourtant que « l’urgence est d’abord de stabiliser la dette » (livre-programme Projet d’espoir) et qu’il s’est engagé à la réduire à maintes reprises.

III. Le programme de Nicolas Sarkozy mettra fin à 25 ans de dégradation des finances publiques.


1. Au contraire de celui de François Bayrou et de S. Royal, le programme de Nicolas Sarkozy affiche un solde positif, l’ensemble des dépenses nouvelles (31,7 milliards d’euros) étant financé par des économies sur des dépenses existantes (32 Mds d’euros). Seul Nicolas Sarkozy a eu le courage de s’engager sur plusieurs mesures d’économies (non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, franchise sur les actes médicaux, alignement des régimes spéciaux de retraite, suppression des dispositifs de cessation anticipée d’activité, révision générale des programmes).

2. Parmi les dépenses nouvelles figurent au surplus des dépenses fiscales, c’est-à-dire des réductions d’impôts. Cette baisse des impôts, équivalente à 12 milliards d’impôts, bénéficiera directement à la croissance économique, à l’emploi et au pouvoir d’achat des Français (détaxation des heures supplémentaires, exonération des droits de succession, réforme de l’ISF et bouclier fiscal, crédits d’impôt pour l’environnement, la recherche et les PME).

3. Grâce à ce programme, Nicolas Sarkozy est le seul candidat à stabiliser la dette à son niveau actuel (64%). [NB : le programme de l’UMP annonce un objectif de dette de 60% du PIB, mais en retenant une hypothèse de croissance légèrement supérieure].

4. Au surplus, ces résultats ne prennent pas en compte les effets sur la croissance économique et l’emploi des trois programmes. En intégrant cette donnée, les propositions de Nicolas Sarkozy font baisser la dette, alors que celles de François Bayrou et de Ségolène Royal continuent de l’accroître. La première analyse comparative de Rexecode a en effet montré que les propositions économiques de Nicolas Sarkozy créeront 200 000 emplois et accélèreront de plus d’un point la croissance, alors que celles de Ségolène Royal et François Bayrou augmenteront le chômage et réduiront la croissance.

Les deux études de Rexecode soulignent ainsi la cohérence et la pertinence du programme de Nicolas Sarkozy, qui est le seul à proposer aux Français les mesures indispensables pour mettre fin à la dégradation de nos finances publiques, atteindre le plein emploi et augmenter durablement le pouvoir d’achat.

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