lundi 31 décembre 2007

Voeux du Président de la République : sincérité et courage


Pour la première fois de son quinquennat, Nicolas SARKOZY a présenté ce soir ses vœux aux Français.
Il l’a fait dans un style nouveau qui correspond à sa manière moderne de gouverner.
Rendre à notre pays sa fierté, redonner l’espoir à tous nos concitoyens, les mobiliser sur un grand projet, tel est le sens de son intervention : action en faveur du pouvoir d’achat, des universités, de l’Europe, du travail ou du développement durable ; détermination à répondre à toutes les attentes, à dialoguer et à négocier, à lutter contre toutes les formes de désespérance et de fatalisme, et à porter haut les valeurs de notre pays.

L’ANANS 67 salue ce premier bilan, dont les effets tangibles commencent à se faire sentir.

Au-delà, Nicolas SARKOZY continuera en 2008 de tenir ses promesses et d’accomplir sa tâche avec responsabilité et passion.


Les Français attendent de leur Président de la sincérité et du courage. Le chef de l’Etat a montré ce soir, comme durant les mois qui viennent de s’écouler, qu’il avait l’une et l’autre de ces qualités, et que nos concitoyens ont eu raison de le choisir pour conduire l’effort de changement dont la France a tellement besoin.


Ce soir, le Président de la République a fixé un cap et dessiné un projet de société ambitieux, qui ne laisse personne de côté et qui s’adresse autant aux Français qu’à nos partenaires européens ou méditerranéens.

mardi 20 novembre 2007

Oui à la réforme de l'université !


La loi sur l'université répond à trois exigences : la rendre plus attractive, sortir de la paralysie de la gouvernance actuelle, et donner à la recherche universitaire une visibilité à l’échelle internationale.

L’université française s’est enfoncée dans une crise sans précédent
- Des formations dévalorisées et mal reconnues par les entreprises.
-Une organisation archaïque qui freine toute évolution.
-Une place dans les classements internationaux qui se dégrade : la 1ère université française se place seulement au 39ème rang mondial.
-La fuite des meilleurs étudiants et chercheurs vers les grandes universités étrangères.

Les étudiants en sont les premières victimes
-Des moyens insuffisants : la France consacre pour chaque étudiant presque deux fois moins de moyens que la Suède ou le Canada. C’est le seul pays développé à consacrer plus de moyens pour un lycéen que pour un étudiant.
-Des conditions d’étude et de vie étudiante inacceptables.
-Des taux d’échec élevés, en l’absence d’une réelle orientation et d’un suivi suffisant : 50% d’échec en 1ère année, 20% des étudiants quittent chaque année l’université sans diplôme.
-Des perspectives d’emploi dégradées à la sortie des universités : après un an, 53% des diplômés universitaires bac + 4 recherchent encore un emploi.

Une loi pour poser les fondations de la nouvelle université

La loi constitue le socle d’une vaste réforme de l’enseignement supérieur, qui se déroulera sur cinq ans, et pose les fondations de la nouvelle université.

Elle dote toutes les universités d’une nouvelle organisation dans un délai d’un an, et de nouvelles compétences dans un délai de cinq ans.
Pour permettre aux universités d’atteindre l’excellence, l’accent est mis sur plusieurs points : une autonomie réelle des universités, une capacité de mieux remplir les missions, une formation de qualité, une recherche de haut niveau, l’orientation et l’insertion professionnelle des étudiants, la diffusion de la culture et la coopération internationale.


1) Une réforme au service des étudiants:
Pour améliorer les conditions de vie des étudiants, la loi met l’accent sur certaines priorités :
- Autoriser les présidents d’universités à recruter des étudiants prioritairement sur des critères académiques et sociaux, pour des activités de tutorat ou de service en bibliothèque.
- Créer, dans chaque université, un bureau d’aide à l’insertion professionnelle des étudiants.
- Renforcer le principe de la liberté d’inscription en premier cycle en permettant à chaque étudiant de s’inscrire dans tout établissement de son académie de résidence.

2) Donner une autonomie à la gouvernance actuelle
La gouvernance actuelle est marquée par un manque de pilotage, un manque de transparence et d’ouverture sur l’extérieur. Pour remédier à cette situation, la loi clarifie les compétences des différentes instances afin de rendre le fonctionnement de l’université plus efficace. Pour ce faire, elle prévoit de :
- Modifier le rôle du conseil d’administration : celui-ci devient l’organe stratège : il est resserré de 20 à 30 membres tout en étant plus ouvert sur l’extérieur avec la présence de 7 ou 8 personnalités extérieures. Les délibérations statutaires sont décidées plus facilement à la majorité des membres en exercice. Enfin, le conseil d’administration est compétent pour la création des UFR et peut proposer la création des écoles et instituts internes à l’université.
- Renforcer le rôle du président d’université : celui-ci devient porteur de projets et animateur d’équipe. Il est jugé sur ses résultats. Ses pouvoirs sont donc renforcés : il peut ainsi nommer les personnalités extérieures appelées à siéger au conseil d’administration. Il prépare et met en œuvre le contrat pluriannuel d’établissement, dispose d’un droit d’opposition à toute affectation prononcée dans l’établissement. Il est enfin responsable de la sécurité dans l’établissement et veille à l’accessibilité des bâtiments aux personnes handicapées. Son mandat est renouvelable une fois.

3) Donner à l’université la possibilité de gérer son budget librement
A leur demande et au plus tard dans un délai de cinq ans suivant la publication de la loi, toutes les universités disposeront d’un budget global et de nouvelles responsabilités en matière de gestion des ressources humaines. La loi prévoit de :
- Donner des pouvoirs accrus au conseil d’administration : celui-ci pourra désormais moduler les obligations de service des enseignants-chercheurs, attribuer des primes au personnel et créer des dispositifs d’intéressement pour améliorer la rémunération des agents les plus méritants, recruter des agents contractuels pour occuper des postes de catégorie A ou pour assurer des fonctions d’enseignement ou de recherche.
- Transférer aux établissements qui en font la demande la pleine propriété de leurs biens mobiliers et immobiliers.
- Mettre en place un comité de sélection autorisant un recrutement des personnels enseignants-chercheurs plus rapide, plus ouvert et plus transparent.
- Autoriser la création d’un comité de sélection commun à plusieurs établissements.

4) Renforcer les partenariats publics-privés : Afin de diversifier les ressources des universités, de renforcer les relations des universités avec leur environnement économiques et d’engendrer de nouvelles sources de financement, la loi met en place deux nouveaux types de fondations : - les fondations universitaires, - les fondations partenariales, qui réunissent les universités et d’autres organismes publics et privés intéressés par leur activité de formation et de recherche. Le mécénat est ainsi encouragé, notamment grâce à la réduction fiscale pour les dons effectués par les entreprises ou les particuliers en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche.

samedi 10 novembre 2007

Nicolas SARKOZY aux Etats-Unis



La visite de Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis est, en tant que telle, historique; et ce n’est pas seulement la France, ce sont aussi les Américains qui – en accordant au Président le double honneur, insigne et rare, de parler devant le Congrès et d’être reçu dans la maison de George Washington – l’ont voulue telle : pour faire oublier l’éclat de la rupture, la réconciliation se devait d’être éclatante.

La visite de Nicolas Sarkozy est historique, aussi, par le message que le Président a porté. L’on a assisté, pendant ces deux jours, à une véritable refondation des relations transatlantiques, mettant fin à cette ambigüité tenace qui marquait notre diplomatie depuis trop longtemps. Depuis trop longtemps, la France croyait affirmer son identité et renforcer son influence en se définissant systématiquement contre les Etats-Unis. Quelle cause avons-nous ainsi servi ? Ni la nôtre, ni celle des Etats-Unis, ni celle du monde. La diplomatie de l’action succède aujourd’hui à la diplomatie de l’algarade. Amie, alliée, mais pas alignée : telle est la formule qui résume à présent la position, équilibrée et exigeante, de la France.

Historique, la visite de Nicolas Sarkozy l’est, encore, parce qu’elle renoue un fil qui n’aurait jamais dû être rompu. Depuis la charge du jeune marquis de La Fayette à Yorktown en 1781, la France est la plus ancienne alliée des Etats-Unis. De la baie de Chesapeake aux sables d’Omaha Beach, nos pays sont unis par les liens du sang versé l’un pour l’autre. L’on doit savoir gré au Président d’avoir réconcilié cette famille, restauré cette communauté de destin, d’intérêts et de culture.

Historique, cette visite l’est, enfin, parce qu’elle capte les exigences du moment. La position d’amis sincères des Etats-Unis (c’est-à-dire, quand il le faut, d’amis critiques) est la seule, en effet, qui prenne véritablement la mesure du nouvel ordre mondial : comment ne pas voir que, face aux chances, aux menaces et aux défis de la mondialisation, une coopération avec les Etats-Unis est indispensable?


Sur les ailes de leurs avions, les pilotes américains avaient écrit cette devise : Ce qui est difficile, nous le faisons tout de suite ; l’impossible nous prend juste un peu plus de temps. Ce pourrait être aussi la devise de la nouvelle diplomatie française que le Président, à New-York, à Tanger, à Washington, s’emploie à édifier. Vouloir changer le monde, penser qu’on peut changer le monde, c’est déjà le changer un peu.



dimanche 28 octobre 2007

La révolution écologique


L’ANANS se félicite de l’aboutissement du « Grenelle de l’environnement ».

De ce grand rendez-vous est ressorti une vraie ambition française en matière de développement durable qui s’appuie sur des grandes politiques porteuses d’avenir. La France a entamé sa grande révolution écologique et c’est à Nicolas Sarkozy qu’elle le doit.

Pour la première fois, toutes les parties prenantes étaient réunies autour de la table et tous les Français ont pu s’exprimer. Pour la première fois, le développement durable a été abordé de manière globale. Il n’est plus question de mesurettes, mais bien d’une grande politique en faveur de l’environnement, dont la création du ministère en charge du développement durable était la première étape. L’ANANS salue à ce titre l’engagement personnel de Jean-Louis BORLOO, ministre de l’Ecologie, du développement et de l’aménagement durable, et de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, dans la conduite et la réussite du Grenelle.

Lors de son discours de clôture, le Président de la République a montré qu’il était possible de répondre à l’urgence écologique sans adopter de postures idéologiques. Le développement durable n’est pas une affaire de parti, mais bien l’affaire de tous, en France comme dans le monde.

L’ANANS salue les décisions fortes prises par le Chef de l’Etat à l’issue du Grenelle, notamment la poursuite de la recherche sur les OGM parallèlement à une suspension de la culture commerciale des OGM pesticides ou le développement des énergies renouvelables sans renoncer à l’énergie nucléaire.


L’ANANS salue aussi la volonté Nicolas SARKOZY de donner au développement durable les moyens de nos ambitions.
Un milliard d’euros de moyens supplémentaires seront consacrés dans les quatre prochaines années à la recherche ; 2000 kilomètres de lignes de TGV supplémentaires d’ici 2020 ; porter à 400 000 le nombre de logements anciens rénovés par an : autant de moyens supplémentaires consacrés au « New deal écologique » que le Président de la République a engagé.

Mobiliser en Europe et dans le monde, pour que tous les pays, développés ou en développement, fassent de l’environnement une priorité et non une variable d’ajustement de la mondialisation des échanges.

S’engager pour que tous les Français changent leurs habitudes, pour que les pouvoirs publics soient exemplaires, pour que les politiques publiques des transports, de la recherche, du logement, de l’énergie et la politique agricole concilient développement et respect de l’environnement.

Voilà la mission de la France.

En savoir plus :

- le discours du président de la République (site de l'Elysée )

- le site du grenelle de l'environnent

vendredi 19 octobre 2007

Dites oui à la réforme des régimes spéciaux


Dites Oui à la liberté de circuler
Dites Oui à la réforme des régimes spéciaux


Vous avez besoin d'aller travailler ?
Vous devez aller étudier ?
Vous devez vous déplacer ?


Dites Oui à la liberté de circuler
Dites Oui à la réforme des régimes spéciaux


Parce que la réforme des régimes spéciaux vise à mettre les Français sur un pied d’égalité
La réforme des régimes spéciaux est guidée par un impératif d’équité.
Pour que la solidarité soit acceptée, les règles de la durée de cotisation doivent être les mêmes pour tous.


Parce que l'effort de chacun est nécessaire
pour contribuer à sauvegarder la retraite de tous

Parce que la diminution des pensions n’est pas envisageable, seul l’allongement de la durée de cotisation est la solution acceptable socialement.


Parce que le statu quo corporatiste n'est plus acceptable

Alors que la réforme ne vise en aucune façon à opposer certaines catégories professionnelles à d’autres, les grévistes ne vont que stigmatiser leur spécificité.




samedi 13 octobre 2007

Les Sarkozystes du Bas-Rhin avec Hugues HEINRICH


Les Sarkozystes du Bas-Rhin soutiennent la candidature de Hugues HEINRICH et de son équipe pour les élections municipales à HAGUENAU.

Haguenau est la deuxième ville du Bas-Rhin, la quatrième d'Alsace.
Mais à part les Haguenoviens, personne ne le sait, car cette ville est une belle endormie que tout le monde semble avoir reléguée dans les livres d'histoire.
Pourtant, la ville dispose d'atouts formidables : humains, naturels, économiques, démographiques, culturels et historiques, mais personne n'a essayé de les optimiser au cours des 14 dernières années.
Il faut réveiller Haguenau, redonner de l'ambition à cette ville qui doit être la plaque tournante de l'Alsace du Nord, la deuxième capitale de la région après Strasbourg.

Haguenau a besoin d'Audace & Convictions, Haguenau a besoin de femmes et d'hommes de valeurs, rassemblés au service de leur ville.
Haguenau a besoin d'une Rupture.

Hugues HEINRICH est un homme d'Audace et de Convictions, Hugues HEINRICH incarne la Rupture.
Hugues HEINRICH est un Haguenovien de naissance et de coeur, un Haguenovien dynamique, ouvert, chaleureux, compétent, ferme et déterminé.
Hugues HEINRICH a trouvé en Nicolas SARKOZY un homme qui partage ses valeurs, un homme d'Audace et de Convictions.
Hugues HEINRICH a soutenu Nicolas SARKOZY lors de la campagne présidentielle, Hugues HEINRICH a soutenu François LOOS lors de la campagne législative.


Hugues HEINRICH est l'homme qui peut prolonger cette dynamique victorieuse à HAGUENAU. Comme Nicolas SARKOZY, il est l'homme de la situation.


Par sa capacité à rassembler les talents et les compétences aux service de la Ville de Haguenau et de ses habitants
Hugues Heinrich n'est pas l'homme d'un clan ou d'une famille. Il n'est pas seul, car il est épaulé par une équipe ouverte et diversifiée, qui rassemble des femmes et des hommes de tous les horizons : des gaullistes, des centristes, des libéraux, des écologistes, des sociaux-démocrates, des indépendants, mais aussi des personnes de la société civile, des chefs d'entreprise, des acteurs du monde sportif, associatif et culturel.


Par son métier, aménageur de ville, qu'il veut mettre au service de ses concitoyens : ingénieur des arts et métiers, depuis dix ans il accompagne les communes et groupements de communes dans leurs grands projets d'aménagement et de construction. Sa formation et son métier lui permettent de comprendre la situation d'une ville, de fixer des objectifs et prendre des décisions pour les remplir, de proposer un projet adapté, de l'expliquer et de le partager avec la population, de réaliser concrétement ce projet jusqu'à ce que les objectifs fixés soient atteints.


Par son projet pour Haguenau, élaboré depuis plus d'un an, avec son équipe et son réseau, à l'écoute des Haguenoviens. Il a compris qu'il fallait assurer la cohésion de la population, donner aux Femmes toute la place et le rôle qui leur revient, stimuler et mettre en confiance la Jeunesse. Il a compris qu'il fallait renouer avec la Société Civile, être à l'écoute des chefs d'entreprise et des commerçants, se tourner vers les acteurs associatifs et culturels. Il a compris qu'il fallait oeuvrer pour le rayonnement et l'attractivité de Haguenau, pour redonner à la ville une dimension nationale et internationale comme aux plus grandes heures de son histoire, lorsque l'empereur Frédéric Barberousse dirigeait le Saint-Empire depuis son château impérial de Haguenau, ou lorsque la ville était la capitale et le siège des instances de la Décapole.


Hugues HEINRICH et son équipe représentent le chemin de l'avenir pour Haguenau et l'Alsace du Nord.

Les Sarkozystes du Bas-Rhin investissent Hugues HEINRICH de leur soutien et de leur confiance pour ces élections municipales, pour emmener Haguenau vers le succès.


Frédéric HUSS
Responsable Départemental de l'ANANS du Bas-Rhin


Crédits photos © Emmanuel Wanner - www.made-by-zinnia.com

mercredi 10 octobre 2007

L'ANANS, Mouvement de l'Ouverture


L'Association Nationale des Amis de Nicolas SARKOZY (ANANS) regroupe des citoyens de tous bords politiques qui se reconnaissent dans les idées du Président de la République. Nous pensons que chacun doit avoir sa chance, que l'Etat doit aider davantage ceux qui sont plus faibles, que nous sommes responsables de nos actes. Nous croyons en une France forte dans une Europe épanouie qui sera capable de défendre de grandes causes à travers le Monde.

Association à caractère politique, en conformité avec la loi de 1988, l'ANANS a labellisé en 2006 l'ensemble des associations favorables à Nicolas SARKOZY devenant ainsi la seule et unique association officielle de soutien souhaitée par le Président de la République.

Fondée par le Dr DESCOTTES, aujourd'hui Présidée par Nadia BOURHIS, l'association compte plus de 25000 membres.
Dans le Bas-Rhin, la Délégation Départementale de l'ANANS du Bas-Rhin est représentée par Frédéric HUSS

Mouvement de l'Ouverture : l'Ouverture est une chance. L'ANANS, indépendante de tout parti politique, est composée de sarkozystes de tous bords politiques, ce qui en fait LE Mouvement de l'Ouverture.

Société Civile : Le monde économique et le monde
associatif doivent être écouté des responsables politiques : l'ANANS est une véritable plate-forme d'échanges entre le monde politique et les acteurs locaux. L'ANANS regroupe ainsi de nombreux responsables politiques.

Dans la Majorité Présidentielle : L'ANANS fait partie intégrante de la Majorité Présidentielle en travaillant en étroite collaboration, mais en totale indépendance, avec les mouvements politiques la composant : 70% des membres de l'ANANS ne sont d'aucun parti politique.


NOS VALEURS :

- Liberté : La France doit être le Pays de la liberté d'entreprendre, d'innover, de créer. L'Etat doit aider les citoyens en difficulté afin de leur permettre de s'épanouir et de réussir.

- Responsabilité : Responsabilité car c'est le pendant de la Liberté. Les lois doivent être préservées et ceux qui ne les respectent pas doivent être sanctionnés car il en va de la qualité de notre vie en société. Nous devons également respecter et protéger notre environnement pour les générations futures.

- Diversité : La France est multiple et c'est une chance unique qu'il faut préserver et défendre.



mercredi 3 octobre 2007

La loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat : halte à la caricature

La loi du 21 août 2007 en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat a pour objectif majeur, comme l’a rappelé le Premier ministre, « de créer les conditions psychologiques et économiques de l’accélération de la croissance ». Le bénéfice de ces mesures concerne la société française dans son ensemble : c’est permettre de travailler plus, de gagner plus et donc d’avoir plus de croissance et ainsi plus d’emplois pour atteindre l’objectif de plein emploi que s’est fixé le Président de la République d’ici 5 ans.

* Contrairement à ce qu’affirme l’opposition de façon démagogique et caricaturale, la loi n’est en aucune façon un « cadeau fait aux riches ». Sur les 9 Mds€ que devraient représenter les mesures fiscales en 2008, plus de la moitié est dédiée à l’exonération fiscale et sociale de la rémunération des heures supplémentaires, à la défiscalisation du revenu des étudiants et à l’expérimentation du RSA. On n’est pas là dans des mesures destinées aux hauts revenus ! A titre de comparaison, la mesure sur les heures supplémentaires (dont le décret vient d’être publié et qui s’appliquera comme prévu à compter du 1er octobre) devrait représenter 5,5 Mds€ en 2008, à comparer avec les 810 M€ que représente le bouclier fiscal cette même année.

1. La loi TEPA, c’est favoriser une augmentation directe de la rémunération des salariés par une meilleure reconnaissance du travail
* L’exonération d’impôt sur le revenu et les allègements de charges sociales sur les heures supplémentaires vont jouer à plein pour les salariés aux revenus modestes. Or, ce sont ceux dont le pouvoir d’achat a été le plus réduit du fait de l’application des 35 heures et du gel des salaires. Tout le monde est concerné : salariés à temps complet ou à temps partiel, du secteur public ou du secteur privé, ouvriers, employés, cadres. De leur côté, les entreprises seront incitées à proposer plus d’heures supplémentaires du fait de la diminution de leur coût, qui sera la plus forte pour les salaires compris entre 1 et 1,45 SMIC.

A TITRE D’EXEMPLE :
Un salarié gagnant le SMIC qui travaillera 4 heures de plus par semaine dans une petite entreprise verra ses revenus augmenter de 2.150€ sur l’année, soit l’équivalent d’un 13ème et d’un 14ème mois.

* Les étudiants sont de plus en plus nombreux à devoir travailler pour financer leurs études. Désormais, ils seront exonérés d’impôt jusqu’à 26 ans et pour l’intégralité des travaux qu’ils effectuent toute l’année, jusqu’à un plafond égal à 3 fois le SMIC mensuel. Cette exonération s’appliquera que l’étudiant souscrive une déclaration d’impôt à titre individuel ou qu’il soit rattaché au foyer fiscal de ses parents.
* Aujourd’hui les bénéficiaires de minima sociaux voient trop souvent leurs revenus baisser lorsqu’ils reprennent un travail. Ce n’est pas acceptable. Nous refusons une société où l’assistanat rapporte davantage que le travail. Le RSA, qui sera expérimenté dans les départements volontaires, permettra aux allocataires du RMI et de l’API qui travaillent de bénéficier d’un revenu garanti tenant compte des charges de famille.

A TITRE D’EXEMPLE :
Une personne seule, sans enfant, qui travaille à quart de temps et, entre ce qui lui reste du RMI et ses revenus du travail, gagne 759 euros. Dans le système actuel, si elle passe à mi temps, elle va gagner 839 euros, soit 80 euros de plus. Avec le RSA, elle passera à 940 euros à mi temps, soit 181 euros de plus.

2. La loi TEPA, c’est permettre aux Français dont les revenus sont modestes et qui le souhaitent d’accéder à la propriété de leur logement
* Aujourd’hui, seulement 56% des Français possèdent leur habitation principale, soit un taux très inférieur à celui des autres pays européens (84% en Espagne, 71% en GB, 68% en Italie). Notre objectif est d’atteindre un taux de 70%. Le crédit d’impôt sur les emprunts immobiliers permettra de baisser le coût de l’emprunt de l’ordre de 8 à 10%.
* Ce sont les ménages les plus modestes qui bénéficieront le plus de cette aide : d’abord parce que c’est un crédit d’impôt et non une réduction d’impôt, donc tout le monde pourra en profiter (y compris ceux qui ne paient pas d’IR) ; ensuite, parce qu’elle sera cumulable avec le prêt à taux zéro ; enfin, parce que le crédit d’impôt sera plafonné, et profitera donc davantage aux petits emprunteurs.

A TITRE D’EXEMPLE :
Un couple avec 2 enfants qui souscrit un emprunt de 200.000€ sur 20 ans (taux de 4%) peut réaliser sur 5 ans un gain de 8.889€, soit une baisse de 9.8% du coût du crédit. Cette réduction du coût du crédit est nettement plus faible, 6.5% (11796€), pour un couple plus aisé empruntant 400.000€ dans les mêmes conditions financières et de durée.

3. La loi TEPA, c’est faire en sorte que les Français puissent conserver les fruits de leur travail
* Nul ne doit se voir prélever plus de la moitié de ce qu’il gagne : c’est le principe du bouclier fiscal dont le taux passe de 60% à 50% des revenus.
* Là aussi, il faut en finir avec les présentations caricaturales qui en sont faites par l’opposition. Sur les 235.000 contribuables potentiellement concernés par ce bouclier, 200.000 ne sont pas redevables de l’ISF. On est donc loin d’une mesure spéciale ISF ! Seront notamment bénéficiaires les personnes avec des faibles revenus mais acquittant des impôts locaux proportionnellement très élevés par rapport à leurs revenus.

A TITRE D’EXEMPLE :
Une famille monoparentale avec 1 enfant, dont les revenus pour 2006 sont de 10.500€, dont 8.700 € d’allocation de parent isolé. Aujourd’hui le montant total de son imposition représente 1.650€ (taxe d’habitation, taxe foncière, CSG et CRDS). Avec le bouclier fiscal, elle ne paiera plus que 900€ soit un droit à restitution de 750€.

vendredi 28 septembre 2007

La réforme des régimes spéciaux est engagée

Conformément aux engagements pris pendant la campagne présidentielle, le Président de la République a présenté mardi 18 septembre les orientations de la réforme des régimes spéciaux que le Gouvernement va engager dès à présent.

Ce sont au total près de 500 000 cotisants et 1 100 000 retraités qui bénéficient des différents régimes spéciaux : régimes des industries électriques et gazières (EDF-GDF), SNCF, RATP, Opéra de Paris et Comédie Française, clercs et employés de notaires, parlementaires…


L’objectif est d’aboutir d’ici la fin de l’année à une harmonisation des règles des régimes spéciaux avec celles de la fonction publique et de mettre ainsi l’ensemble des Français sur un pied d’égalité dans la perspective du rendez-vous de 2008 sur les retraites.

1. La réforme des régimes spéciaux de retraite répond à un impératif d’équité et de justice.

a. L’effort de chacun est nécessaire pour contribuer à sauvegarder la retraite de tous.

• La réforme des régimes spéciaux annoncée par le Président de la République ne vise en aucune façon à opposer certaines catégories professionnelles à d’autres, mais au contraire à sauver la retraite de tous, menacée par les déséquilibres démographiques. A cet égard, les régimes spéciaux ne font pas exception. Des évolutions sont donc nécessaires pour assurer la viabilité et la pérennité de ces régimes.

Mais la réforme des régimes spéciaux est aussi guidée par un impératif d’équité et de justice. L’opinion publique ne comprendrait pas en effet que les salariés relevant des régimes spéciaux continuent d’être exemptés de l’effort collectif nécessaire pour assurer la pérennité de notre régime de retraite par répartition, alors que les salariés du secteur privé et les fonctionnaires y contribuent depuis 1993 et 2003 et qu’un allongement de la durée de cotisation (41 ans à l’horizon 2012) est prévu par la loi Fillon.

C’est d’autant plus nécessaire que la spécificité des professions concernées, qui a justifié historiquement la mise en place de ces régimes spéciaux, a beaucoup évolué. La pénibilité de ces métiers a fortement diminué et l’espérance de vie des ressortissants de ces régimes est identique voire légèrement supérieure à celle des retraités des autres régimes (à l’exception des marins et des mineurs).

b. C’est un engagement fort du Président de la République pendant la campagne qui est tenu.

• Le Président de la République s’est engagé très clairement pendant la campagne à mettre en œuvre la réforme des régimes spéciaux afin que tous les salariés soient traités sur un pied d’égalité en matière de retraite. Les Français nous ont donné mandat pour mener à bien cette réforme trop longtemps différée. Nous devons respecter cet engagement. Les enquêtes d’opinion témoignent à cet égard de l’attente forte des Français.

2. Bien entendu, cette réforme se fera dans un esprit de dialogue avec l’ensemble des acteurs concernés et en s’appuyant sur la négociation au sein des branches ou des entreprises.

L’objectif est clair : harmoniser les règles des régimes spéciaux avec celles applicables à la fonction publique qui ont été modifiées en 2003. Chaque statut gardera des éléments spécifiques mais la convergence avec les autres régimes de retraite est un impératif.

• Sous l’autorité du Premier ministre, Xavier Bertrand, ministre des Relations sociales, du travail et de la solidarité, va lancer dès à présent la discussion avec l’ensemble des acteurs concernés : confédérations et fédérations syndicales, présidents des groupes et commissions parlementaires, dirigeants d’entreprise.

• A l’issue de ces entretiens, qui se dérouleront sur deux semaines, les principes communs de l’harmonisation des régimes seront précisés. Ceux-ci seront ensuite déclinés par la négociation, entreprise par entreprise ou au sein des branches, pour tenir compte de la spécificité de chaque régime. L’ensemble des sujets seront ainsi mis sur la table : allongement de la durée de cotisation, mise à la retraite, décote/surcote, indexation des pensions, bonifications, pénibilité, rythme d’application de la réforme.

Dans quelques mois, une étape décisive en matière d’harmonisation des régimes de retraites et d’équité aura ainsi été franchie, qui permettra d’aborder le rendez-vous de 2008 sur les retraites.

jeudi 20 septembre 2007

Recours aux empreintes génétiques par le demandeur d’un visa de long séjour pour raison familiale : de quoi s’agit-il ?


Dans le cadre de l’examen du projet de loi portant sur la maîtrise de l’immigration, l’intégration et l’asile, le député Thierry Mariani vient de déposer un amendement proposant le recours aux empreintes génétiques par le demandeur d’un visa de long séjour pour raison familiale. Au-delà de la polémique, de quoi s’agit-il ?

Un récent rapport du sénateur de la Haute-Loire Adrien Gouteyron indiquait que la fraude documentaire est devenue un phénomène endémique dans certaines régions du monde. D’après les chiffres du ministère des Affaires étrangères, « 30 à 80 % des actes vérifiés sont frauduleux dans des pays tels que le Sénégal, la Côte d’Ivoire, les deux Congo, le Togo, Madagascar ou les Comores ».

L’ampleur de ce phénomène était également identifiée en 2006 par l’ancien député Patrick Delnatte dans son rapport sur le projet de loi relatif à la validité des mariages.

La fraude aux actes de l’état civil se manifeste par la production auprès des autorités françaises de documents falsifiés ou frauduleux, délivrés avec la complicité des autorités locales, ainsi que de jugements supplétifs ou rectificatifs concernant des naissances ou des filiations fictives et des reconnaissances mensongères d’enfants. Dans ces conditions, les autorités diplomatiques et consulaires ont le plus grand mal à s’assurer de l’existence d’une filiation légalement établie, ce qui encourage la fraude dans le cadre du regroupement familial ou du rapprochement familial demandé par les réfugiés et les bénéficiaires de la protection subsidiaire.
Confrontés au même problème, onze pays européens utilisent la technique complémentaire de la comparaison des empreintes génétiques pour établir l’existence d’une filiation génétique. Les représentants de la direction des Français à l’étranger et des étrangers en France signalent un risque d’afflux vers nos postes des demandes qui se détournent désormais de nos partenaires européens ayant mis en place des tests ADN.
Afin que le doute portant sur ces actes d’état civil n’entraîne pas un rejet systématique des demandes, l’amendement propose de permettre au demandeur d’un visa la faculté de solliciter la comparaison, à ses frais, de ses empreintes génétiques ou de celles de son conjoint avec celles des enfants mineurs visés par la demande de regroupement familial (article L. 411-1 du CESEDA) ou de rapprochement familial (articles L. 313-13 et L. 314-11 du CESEDA).
L’article L. 111-6 du CESEDA relatif à la vérification des actes d’état-civil étrangers par les postes diplomatiques et consulaires serait donc modifié afin d’autoriser l’utilisation de cette technique complémentaire. Par ailleurs, il est nécessaire de modifier l’article 226-28 du Code pénal qui prévoit les cas dans lesquels il est possible d’avoir recours à la recherche d’empreintes génétiques.
Le dispositif envisagé ne remet d’ailleurs aucunement en cause les droits de l’étranger demandeur :

  • il ne pourrait être mise en œuvre qu’à l’initiative du demandeur et ne pourrait donc pas lui être imposée : elle lui permettra alors de prouver sa bonne foi et d’accélérer la procédure lorsqu’il est ressortissant d’un pays dont l’état civil est balbutiant ;
  • pour les réfugiés statutaires, il constituerait une garantie puisque ceux-ci dépendent aujourd’hui de la bonne volonté des autorités des pays qu’ils ont fuis pour l’obtention des documents nécessaires au rapprochement familial ;
  • il ne remet pas en cause le principe selon lequel la filiation est valable, même si elle n’est pas établie avec les deux parents. Le dispositif prévoit donc explicitement que la filiation pourra n’être établie qu’avec l’un des deux parents. D’ailleurs l’article L. 411-2 du CESEDA prévoit que le regroupement familial peut être demandé pour les enfants mineurs du demandeur ou de son conjoint ;
  • il ne remet pas non plus en cause la possibilité d’accueillir en France les enfants adoptés par le demandeur qui auront fait l’objet d’une décision d’une juridiction. Les dispositions de l’article L. 411-3 du CESEDA concernant la venue en France d’enfants pour lesquels le demandeur disposent de l’exercice d’une autorité parentale en vertu d’une décision d’une juridiction étrangère restent également inchangées.

samedi 8 septembre 2007

Conseil des Ministres à Strasbourg : des engagements forts

Comme on pouvait s'y attendre, le premier Conseil des ministres décentralisé à Strasbourg a été un franc succès. Tant au niveau de la communication présidentielle que des grands dossiers régionaux, ce dernier point étant le plus fondamental.

La plus grande et importante annonce concernait bien évidemment le TGV-Est puisque les premiers coups de pioche de la deuxième phase reliant Baudrecourt à Strasbourg seront donnés en 2010. Cela signifie que le scénario catastrophe que l'Alsace a connu durant deux décennies – l'éternel report des travaux – ne se reproduira probablement pas, puisque les travaux commenceront pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. A en croire les deux têtes de l'exécutif, cet engagement est ferme et définitif. Une immense nouvelle pour l'Alsace !
L'autre chantier primordial concernait le grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg. Ce dernier semble être sur de bons... rails. François Fillon a en effet certifié que le décret déclarant d'utilité publique cette réalisation sera déposé au Conseil d'Etat prochainement.
Côté transport toujours, la taxe sur les poids lourds sera expérimentée dans la région dès 2008, afin de rééquilibrer les flux de camions de part et d'autre des rives du Rhin. Yves Bur sera, sans aucun doute, ravi !

Le deuxième chapitre majeur abordé était bien entendu la dimension européenne de Strasbourg qu'il s'agit de consolider. A cet égard, le gouvernement a rappelé que Strasbourg était plus que jamais l'"autre capitale française". Plus concrètement, une école européenne destinée en premier lieu aux enfants des fonctionnaires européens devrait voir le jour.
Et puis surtout, la fusion des trois universités strasbourgeoises à l'horizon 2009 a été confirmée. Couplée à la loi sur l'autonomie votée en juillet dernier, cela fera de la future université de Strasbourg l'une des plus grandes universités à l'échelon continental.

Pendant ce temps-là, quelques ministres faisaient le tour de la région : Michel Barnier dans les vignes de Blienschwiller avec Antoine Herth, Rachida Dati à Colmar, Christine Albanel à Sélestat ou encore Roselyne Bachelot à Mulhouse.

Le Conseil des ministres décentralisé : une expérience à renouveller, sans l'ombre d'un doute !


Communiqués diffusés à l'issue du Conseil :

dimanche 26 août 2007

Déduction des intérêts d’emprunts : deux exemples concrets



Le gouvernement va doubler la déduction des intérêts d’emprunts immobiliers la première année, la faisant passer de 20% à 40%. Voici deux exemples concrets fournis par le ministère de l’Economie :
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Pour un célibataire qui souscrit, le 1er octobre 2007, un emprunt de 100.000 euros sur 15 ans à un taux de 4% : La première annuité court d’octobre 2007 à octobre 2008. Le montant des intérêts d’emprunts payés pour les trois mois de 2007 s’élève à 996 euros. Pour 2008, il s’élève à 3.860 euros. Le plafond pour un célibataire étant fixé à 3.750 euros, la base de calcul est de 996 euros en 2007 et de 3.750 euros en 2008. Le montant du crédit d’impôt obtenu s’élève à 398 euros en 2007 (contre 199 euros avec le précédent dispositif) et à 1.312 euros en 2008 (contre 750 euros). Il est ensuite de 731 euros en 2009, 689 euros en 2010, 644 euros en 2011 et 453 euros entre le 1er janvier 2012 et le 30 septembre 2012. La mesure permettra donc à cette personne de réaliser, sur cinq ans, un gain de 4.227 euros, soit une réduction de près de 13% du coût total de son crédit -Pour un couple avec deux enfants qui souscrit, le 1er septembre 2007, un emprunt de 200.000 euros sur 20 ans, toujours à un taux de 4% : La première année court de septembre 2007 à septembre 2008. Le montant des intérêts d’emprunts payés pour les quatre mois de 2007 s’élève à 2.656 euros. Pour 2008, il s’élève à 7.789 euros, à chaque fois en dessous du plafond fixé pour un couple avec deux enfants à 8.500 euros. Le montant du crédit d’impôt s’élève à 1.062 euros en 2007 (531 euros avec le précédent dispositif), et à 2.598 euros en 2008 (contre 1.558 euros). Il sera de 1.503 euros en 2009, 1.446 euros en 2010, 1.386 euros en 2011 et 890 euros entre le 1er janvier 2012 et le 31 août 2012. La mesure permettra donc à cette famille de réaliser, sur cinq ans, un gain de 8.885 euros, soit une réduction de près de 10% du coût total de son crédit


mercredi 11 juillet 2007

Le Revenu de Solidarité Active

Dans le cadre du projet de loi Travail, emploi et pouvoir d’achat, le Parlement est appelé à légiférer pour expérimenter le Revenu de solidarité active (RSA).

1. Qu’est ce que le Revenu de Solidarité active ?

Le revenu de solidarité active est un dispositif qui vise à rendre attractif le retour au travail ou l’augmentation de l’activité professionnelle pour les personnes éloignées de l’emploi qui bénéficient de la solidarité nationale et à lutter contre la pauvreté, qui concerne 7 millions de personnes en France dont environ 2 millions sont des adultes qui travaillent.

En effet, malgré de nombreuses mesures récentes, les réalités quotidiennes de terrain montrent qu’une personne qui bénéficie d’un minimum social et reprend une activité à temps partiel rémunérée au SMIC peut encore aujourd’hui perdre de l’argent en reprenant un emploi.

La création d’un revenu de solidarité active a été défendue par la commission « familles, vulnérabilité, pauvreté » qui a associé en 2005, sous la présidence de M. Hirsch, les confédérations syndicales, les partenaires sociaux membres de conseils d’administration de caisses de sécurité sociale, les associations de solidarité, le mouvement familial, des personnalités politiques et des personnalités qualifiées.

2. Pourquoi expérimenter ?

Le gouvernement a privilégié une mise en œuvre progressive du revenu de solidarité active en se donnant le temps de l’expérimentation. Cette approche en deux temps permet de mettre en œuvre cette nouvelle mesure en ajustant parallèlement les dispositifs de soutien aux bénéficiaires de minima sociaux, des procédures d’insertion, des aides sociales légales et extra-légales, réglages indispensables à la réussite à moyen terme de la réforme. Elle est aussi un moyen de garantir l’impact économique de la mesure (la croissance du niveau d’emploi des bénéficiaires et leurs ressources), sa soutenabilité pour les finances publiques et son adéquation aux besoins locaux.

La phase d’expérimentation permettra de nouer les partenariats indispensables à la réussite d’une telle réforme avec les conseils généraux, le service public de l’emploi, les organismes de protection sociale et tous les acteurs économiques et sociaux.

3. Les nouvelles possibilités d’expérimentation

Cette démarche prolonge la possibilité entrouverte par l’article 142 de la loi de finances pour 2007 (loi n° 2006-1666 du 21 décembre 2006) de déroger à titre expérimental à certaines règles d’intéressement du revenu minimum d’insertion, en l’élargissant.

mercredi 4 juillet 2007

Le retour de la France en Europe

« La France est de retour en Europe », a déclaré le président de la République, au cours de la première réunion républicaine de son mandat. Quelques jours après le Conseil européen de Bruxelles, Nicolas Sarkozy avait choisi Strasbourg pour expliquer aux Français les grandes avancées accomplies pour la relance du processus institutionnel européen.

Nicolas SARKOZY, Président de la République, 2 juillet 2007
© Karim Chergui - Top Image Haguenau

De mémoire d'Alsacien, depuis le général de Gaulle, certainement jamais un président de la République française en fonction n'avait parlé d'Europe avec autant de franchise et de liberté de ton.

Maniant le verbe et le sens de l'humour bien plus qu'à l'accoutumée, Nicolas Sarkozy se rendait à Strasbourg "pour rendre des comptes" sur les engagements pris devant les Français durant la campagne et après le Conseil européen des 21 et 22 juin derniers.

Raillant la technocratie bruxelloise, les directives sans queue ni tête, les conseils des ministres européens où l'on discute beaucoup pour au final ne rien faire, ou pour dénoncer la confusion faite entre fins et moyens de l'Europe, le chef de l'Etat a tenu un discours de vérité.
Certes, certains diront que cela avait des allures de déjà vu ou de remake par rapport au meeting de l'alors candidat Sarkozy, le 21 février dernier. Mais, au demeurant, cela est-il dramatique ? Est-ce dramatique d'enfin voir un président élu tenir ses promesses ? Est-ce dramatique d'enfin voir un président élu ne pas faire volte-face sur ses convictions de candidat une fois le collier de grand maître de la Légion d'honneur autour du cou ?

Nicolas SARKOZY, Président de la République, 2 juillet 2007
© Karim Chergui - Top Image Haguenau

Le 6 mai 2007, les Français ont élu Nicolas Sarkozy pour, qu'entre autres, l'Europe soit relancée. En réussissant la "synthèse du oui et du non", cela a été accompli. Et à ceux qui ne se satisfont pas du "compromis de Bruxelles" – MM. Prodi, Verhofstadt et Juncker en premier lieu –, le président de la République leur a indirectement répondu "que le traité ne marque pas un recul de l'esprit européen, mais qu'il témoigne au contraire d'un renouveau de l'esprit européen, du renouveau d'une volonté européenne, d'une volonté plus forte que les égoïsmes nationaux", bien que la partie fut musclée avec les Polonais notamment.


Nicolas SARKOZY, Président de la République,
2 juillet 2007 © Karim Chergui - Top Image Haguenau


Insistant sur la nécessaire repolitisation de la thématique européenne, pour le chef de l'Etat, "la France est de retour en Europe". Parce que l'histoire et l'identité de la France et de l'Europe sont intrinsèquement liées. Parce que nous avons un devoir vis à vis de "ce que nous ont légué Monnet, Schuman et de Gaulle". Parce que "la pensée française est l'héritière de Kant, de Leibnitz et de Spinoza autant que de Montaigne, de Pascal ou de Descartes".


Et comme s'il avait quelque chose à se faire pardonner devant le public alsacien venu en masse – regardez où mon regard se porte –, où élus de tous bords politiques confondus ne se tenaient qu'à quelques mètres les uns les autres, Nicolas Sarkozy lâcha les mots que l'Alsace toute entière attendait depuis des années de tergiversation : Strasbourg, siège du Parlement européen, du Conseil de l'Europe et de la Cour européenne des droits de l'Homme est "la capitale parlementaire de l'Europe". Ovation de la salle.


« Depuis toujours, la France n’est elle-même, la France n’est grande, la France n’est forte que lorsqu’elle se place au centre de gravité de l’Europe. »


Lire l'allocution du Président de la République

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vendredi 29 juin 2007

Discours sur l'Europe de Nicolas SARKOZY à STRASBOURG


Nicolas Sarkozy
Président de la République

Prononcera un discours sur l'Europe lors d'une grande réunion républicaine

Lundi 2 juillet 2007
A 18 heures


Auditorium Erasme, Palais des Congrès de Strasbourg

Inscriptions sur strasbourg2juillet@hotmail.fr ou au 03 88 36 16 30



Une semaine après le succès du Conseil européen de Bruxelles où un accord a pu être trouvé entre les 27 Etats-membres, cette réunion sera l'occasion pour le Président de la République d'expliquer aux Français le Traité simplifié décidé à Bruxelles et les perspectives qu'il ouvre pour la relance du projet européen.

jeudi 17 mai 2007

L'ANANS 67 avec François FILLON,

Frédérique LOUTREL, déléguée départementale de l'ANANS 67 et candidate aux élections législatives à Strasbourg, félicite François FILLON pour sa nomination comme Premier Ministre.


L'ANANS 67 lui affirme son soutien ainsi qu'au nouveau gouvernement qu'il va diriger et qui aura la lourde tâche de réformer et moderniser la France.

L'ANANS 67 s'efforcera d'aider François FILLON et défendra sur le terrain l'action régénératrice du nouveau gouvernement pour construire ensemble un avenir meilleur.

mercredi 16 mai 2007

Nicolas SARKOZY entre à l'Elysée

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Discours d'investiture de Nicolas Sarkozy

Mesdames et Messieurs,

En ce jour où je prends officiellement mes fonctions de président de la République française, je pense à la France, ce vieux pays qui a traversé tant d'épreuves et qui s'est toujours relevé, qui a toujours parlé pour tous les hommes et que j'ai désormais la lourde tâche de représenter aux yeux du monde.

Je pense à tous les présidents de la Ve République qui m'ont précédé.

Je pense au général De Gaulle qui sauva deux fois la République, qui rendit à la France sa souveraineté et à l'Etat sa dignité et son autorité.

Je pense à Georges Pompidou et à Valéry Giscard d'Estaing qui, chacun à leur manière, firent tant pour que la France entrât de plain-pied dans la modernité.

Je pense à François Mitterrand, qui sut préserver les institutions et incarner l'alternance politique à un moment où elle devenait nécessaire pour que la République soit à tous les Français.

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Je pense à Jacques Chirac, qui pendant douze ans a oeuvré pour la paix et fait rayonner dans le monde les valeurs universelles de la France.

Je pense au rôle qui a été le sien pour faire prendre conscience à tous les hommes de l'imminence du désastre écologique et de la responsabilité de chacun d'entre eux envers les générations à venir.

Mais en cet instant si solennel, ma pensée va d'abord au peuple français. Le peuple français est un grand peuple, qui a une grande histoire et qui s'est levé pour dire sa foi en la démocratie, pour dire qu'il ne voulait pas subir. Je pense au peuple français qui a toujours su surmonter les épreuves avec courage et trouver en lui la force pour transformer le monde.

Je pense, je ne vous le cache pas, avec émotion à cette attente, à cette espérance, à ce besoin de croire à un avenir meilleur qui se sont exprimés si fortement durant la campagne qui vient de s'achever.

Je pense avec gravité au mandat que le peuple français m'a confié et à cette exigence si forte qu'il porte en lui et que je n'ai pas le droit de décevoir.

Exigence de rassembler, rassembler les Français parce que la France n'est forte que lorsqu'elle est unie et qu'aujourd'hui elle a besoin d'être forte pour relever les défis auxquels elle est confrontée.

Exigence de respecter la parole donnée, respecter la parole donnée, de tenir les engagements parce que jamais la confiance n'a été aussi ébranlée, aussi fragile.

Exigence morale parce que jamais la crise des valeurs n'a été aussi profonde, parce que jamais le besoin de retrouver des repères n'a été aussi fort.

Exigence de réhabiliter les valeurs du travail, de l'effort, du mérite, du respect, parce que ces valeurs sont le fondement de la dignité de la personne humaine et la condition du progrès social.

Exigence de tolérance et d'ouverture parce que jamais l'intolérance, le racisme, l'antisémitisme et le sectarisme n'ont été aussi destructeurs, parce que jamais il n'a été aussi nécessaire que toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté mettent en commun leurs talents, leurs intelligences, leurs idées pour imaginer l'avenir.

Exigence de changement parce que jamais l'immobilisme n'a été aussi dangereux pour la France que dans ce monde en pleine mutation où chacun à travers le monde s'efforce de changer plus vite que les autres, où tout retard serait fatal et deviendrait vite irrattrapable.

Exigence de sécurité et de protection parce qu'il n'a jamais été aussi nécessaire de lutter contre la peur de l'avenir et contre ce sentiment de vulnérabilité qui découragent l'initiative et la prise de risque, alors que la France a tant besoin que l'on prenne des risques et que l'on assume les initiatives.

Exigence d'ordre et d'autorité parce nous avons trop cédé au désordre et à la violence, qui sont d'abord préjudiciables aux plus vulnérables et aux plus humbles.

Exigence de résultat parce que les Français en ont assez que dans leur vie quotidienne rien ne s'améliore jamais, parce que les Français en ont assez que leur vie soit toujours plus lourde, toujours plus dure, parce que les Français en ont assez des sacrifices qu'on leur imposerait sans aucun résultat. L'exigence de résultats est un devoir pour moi.

Exigence de justice parce que depuis bien longtemps autant de Français n'ont pas éprouvé un sentiment aussi fort d'injustice, ni le sentiment que les sacrifices n'étaient pas équitablement répartis, ni que les droits n'étaient pas égaux pour tous.

Exigence de rompre enfin avec les comportements du passé, les habitudes de pensée et le conformisme intellectuel qui a fait tant de mal à notre démocratie. Parce que jamais les problèmes à résoudre n'ont été aussi inédits, il nous faut inventer de nouvelles solutions.

Le peuple m'a confié un mandat. Je le remplirai. Je le remplirai scrupuleusement, avec la volonté d'être digne de la confiance que m'on manifesté les Français.

Je défendrai l'indépendance de la France. Je défendrai l'identité de la France, parce que la France a une identité.

Je veillerai au respect de l'autorité de l'Etat et par dessus tout à son impartialité.

Je m'efforcerai de construire une République fondée sur des droits réels et une démocratie irréprochable.

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Je vais me battre pour une Europe qui protège, parce que le sens de l'idéal européen c'est protéger les citoyens de l'Europe. Je me battrai pour l'union de la Méditerranée. En tournant le dos à la Méditerranée, la France a cru tourner le dos à son passé, en fait elle a tourné le dos à son avenir. Je me battrai pour le développement de l'Afrique parce que le destin de l'Europe et celui de l'Afrique incontestablement sont liés.

Je ferai de la défense des droits de l'homme et de la lutte contre le réchauffement climatique les priorités de l'action diplomatique de la France dans le monde.

La tâche sera difficile. Elle devra s'inscrire dans la durée.

Chacun d'entre vous à la place qui est la sienne dans l'Etat et chaque citoyen à celle qui est la sienne dans la société ont vocation à y contribuer.

Je veux dire ma conviction qu'au service de la France il n'y a pas de camp. Il n'y a que les bonnes volontés de ceux qui aiment leur pays. Il n'y a que les compétences, les idées et les convictions de ceux qui sont animés par la passion de l'intérêt général.

A tous ceux qui veulent servir la France, je dis du fond de mon coeur que je suis prêt à travailler avec eux. Je ne leur demanderai pas de renier leurs convictions, de trahir leurs amitiés et d'oublier leur histoire. A eux de décider, en leur âme et conscience d'hommes libres, comment ils veulent servir la France. Pour moi le service de la France c'est un devoir.

Le 6 mai, il n'y a eu qu'une seule victoire, celle de la France qui ne veut pas mourir, qui veut l'ordre mais qui veut aussi le mouvement, qui veut le progrès mais qui veut la fraternité, qui veut l'efficacité mais qui veut la justice, qui veut l'identité mais qui veut aussi l'ouverture.

Le 6 mai, il n'y a eu qu'un seul vainqueur, le peuple français, qui est grand parce qu'il ne veut pas renoncer, qui ne veut pas se laisser enfermer dans l'immobilisme, parce qu'il refuse le conservatisme, le peuple français qui ne veut pas que l'on décide à sa place, et qui par dessus tout ne veut plus que l'on pense à sa place.

Eh bien, à cette France qui veut continuer à vivre, à ce peuple qui ne veut pas renoncer, qui mérite notre amour et notre respect, je veux dire ma détermination totale à ne jamais le décevoir.

Vive la République!

Vive la France!